(Recette à peaufiner encore…)
Normalement c’est au mois de juin, le moment privilégié pour la dégustation du homard breton, qu’il faut le consommer, la saison où il est beau, plein et où son cours est le plus bas.
Ce met d’exception demande un savoir faire car sa chair délicate appelle une attention particulière lors de la cuisson, trop longue elle le rend un peu caoutchouteux et sec.
Le timing est de 1 minute au 100g pour la cuisson au court bouillon
La carapace est un petit trésor. Vous pouvez en parfumer une huile, c’est magique.
Mais je vais en faire un bouillon délicatement parfumé pour de futures recettes.
Il faut tout détailler en morceaux plus ou moins gros. Ça n’est pas très facile, surtout pour les pinces, il faudra y aller au marteau !
On va presser la tête pour en retirer tout le jus, en extraire la quintessence.
puis torréfier les morceaux au four.
Cette étape va sublimer les saveurs du homard. Pour cela, étalez les morceaux de carapace sur une plaque à four, puis enfournez à 180°C pendant 45 minutes.
Mettez les carcasses ainsi torréfiées dans une casserole, couvrez d’eau, faites cuire à petits bouillons pendant 30 minutes, puis coupez le feu et laissez infuser jusqu’à refroidissement.
Il s’agit de récupérer cette eau de cuisson qui s’est chargée des saveurs du homard. Égoutter dans une passoire fine sera suffisant. Récupérez le bouillon, jetez les carcasses (ça y est, elles ont tout donné…).
Déjà, si vous préparez ce bouillon, c’est que vous venez de manger un homard. Vous aurez peut-être envie de le garder pour plus tard. Eh bien c’est possible, il suffit de le congeler. D’ici quelques semaines, vous pourrez le ressortir et préparer un bon petit plat !
L’idée m’est venue car je ne pouvais pas jeter les fanes de céleri branche, trop belles trop vertes et ce n’était pas la saison de la soupe.
Donc, j’ai fait un pesto cru, vert chlorophylle.
Même si les feuilles sont assez coriaces, je ne peux pas les jeter.
Je garde les tiges pour la salade et les dips, la boule pour une autre cuisson en gratin.
Cette belle chevelure est très parfumée.
Je la tronçonne et la passe au mixer ou blender, j’ajoute de l’huile d’olive, des épices, du piment d’Espelette, des échalotes, des pignons (ou bien de la poudre d’amandes mais après le mixage).
Je ne mets pas de parmesan tout de suite, il sera ajouté dans l’assiette
Il faut gouter, rectifier en sel.
La consistance doit être crémeuse à épaisse.
J’ajoute un peu de citron pour la conservation. Si tu en as fait « pour les bambini », tu peux le conserver au moins une semaine au frigo, en le recouvrant à chaque usage d’huile d’olive.
Au dernier moment, soit environ une demi-heure avant de passer à table, tu vas…
Faire TON bouillon !
Le riz doit rester crémeux. Tu vas adorer.
…à Hugo, Mathilde, Thonon 15 août 2021
Recette facile sans cuisson
Le thé matcha est un produit d’exception, cultivé spécialement. Tout se consomme.
Couvrir le dessus du pudding de coco râpée, déguster.
« Bô Bentô Sushi Time »
誕生日 寿司
Chaque matin, les mamans japonaises
se doivent de préparer à leurs enfants un bento pour le déjeuner.
150 g de riz à sushi japonais
150 ml d’eau froide
5 carottes longues
4 feuilles de nori (algues grillées-10 par pack)
2 concombres
4 c. à soupe de vinaigre de riz
2 c. à soupe de sucre en poudre
graines de sésame
gingembre mariné japonais
sauce soja
wasabi
natte de bambou (Makisu),
baguettes… Clique sur l’image, elles bougent !
Etape 1
Rincer le riz rond japonais jusqu’à ce que l’eau soit claire. Pour un riz à sushi parfait, 1 portion de riz + 1 d’eau. Démarrer à l’eau froide salée, cuire dès l’ébullition, 10 minutes à petits bouillons à couvert. Remuer de temps en temps. Retirer du feu et laisser gonfler.
Etape 2
Pendant ce temps, faire fondre le sucre dans le vinaigre de riz. Quand le riz est encore tiède, l’étaler dans un plat sur 2-3 cm, l’assaisonner en plusieurs fois avec le vinaigre sucré, mélanger délicatement pour ne pas écraser les grains, puis laisser refroidir non couvert à température ambiante.
Etape 3
Préparer la natte en bambou (makisu) et un bol d’eau tiède. Se laver soigneusement les mains. Trancher les légumes en lamelles de 20cm x 0.5 cm de côté.
Déposer une feuille Nori sur le makisu, les pré-découpes dans le même sens que les piqûres. Mouiller les doigts dans le bol, humidifier la totalité de la feuille.
Étaler délicatement à la main mouillée une petite portion de riz en partant du bas de la feuille, sur une bande d’environ 7-8 cm de large, de 5 mm d’épaisseur. Laisser 1 cm sans riz.
Étape 4
Déposer sur la bande de riz, une lanière de carotte et une de concombre en long et quelques graines de sésame. Badigeonner d’un peu de wasabi. Enrouler le rouleau sur lui-même en appuyant fermement avec les mains pour qu’il soit bien serré mais pas écrasé.
Coller avec un peu d’eau.
Etape 5
Placer les rouleaux ainsi faits, sans le makisu, entiers, filmés, au frais pendant 30 min pour qu’ils raffermissent*.
Juste avant de servir, les trancher en 6-7 makis selon les pré-découpes de la feuille, soit environ tous les 3cm, avec un couteau japonais bien aiguisé et trempé dans un pot d’eau à chaque coupe, sans appuyer en glissant d’avant en arrière.
Servir les makis avec de la sauce soja, du gingembre mariné et du wasabi.
*Au Japon, Les sushis se consomment à température ambiante !
Atelier Culinaire Saperlipopote 2021 ©
Faire tremper les lentilles et les raisins secs dans de l’eau bouillante pendant 15 minutes.
Préparer une sauce avec de l’huile de sésame toasté, des graines de sésame, de la coriandre hachée, de la ciboulette, sel, jus de citron et gingembre râpé.
On peut y ajouter un peu de graines de cumin oriental.
Les égoutter, les assaisonner à chaud avec la sauce, goûter rectifier, puis les laisser refroidir. Sinon on peut tout à fait servir tiède.
Faire tremper 15 minutes le boulgour dans l’eau tiède salée. Les grains se déposeront au fond du saladier tandis que les impuretés resteront en surface. Retirez-les à l’aide d’une passoire fine. Égoutter et presser les grains avec une cuillère pour bien essorer. (on peut les sécher dans un torchon)
Dans un joli et immense saladier, mélanger le boulgour, le persil, la menthe, les oignons, les tomates, le jus de citron, l’huile, le poivre.
Goûter et rectifier en sel et citron.
Mettre au réfrigérateur (filmé) au moins 3 heures avant de le déguster. Brasser avant de servir.
On peut aussi le présenter en verrines, pratique pour un buffet.
Ici, il est coupé épais pour l’apéro. Sur une salade, il sera meilleur tranché fin comme du « papier à cigarette » !
– Achète un magret de canard à foie gras sous vide, en janvier il y en a plein les rayons. (contrôler la DLC et la chaîne du froid). Quand il provient d’un canard normal non gavé, on l’appel filet et non magret.
– Sens-le ! Il doit avoir un nez frais, de volaille et de sang. Le rincer, le parer (enlever le gras qui dépasse, jouissif !)… le rincer à nouveau à l’eau froide et le sécher.
– Choisis un tuppervoire à sa taille, lui faire un lit de gros sel, il aime bien.
Sur ma photo, c’est après sa sieste… et là, j’avais mis des épices avec le sel, faut pas car on doit le laver… gaspillage. Mes 3 magrets en sarcophage !Mon magret, après rinçage du salage, avec les épices, avant la momification.
A ce point, il a juste sué, il faut encore qu’il se momifie dans ses draps… ou des bandelettes ou une gaze type lange pour bébé :
– Donc tu l’habilles pour l’hiver dans un drap propre sans odeur de lessive, bien serré et ligoté. Ne le remets pas dans un récipient étanche, il s’ennuierait à mourir et moisirait.
– Retour dans ton bac à légumes, il attendra bien au sec, au moins deux semaines, que tu aies quelques copains pour partager sa viande confite à souhait. Le contrôler de temps en temps qu’il confise en séchant tout en restant moelleux.
Un bon moment « C’est moi qui l’ai fait » en perspective quand tes convives te demanderont où tu l’as acheté 😉
Achète quelques poignées de doucette, mâche ou rampons. Fais-lui un matelas dans ton assiette. Avec de l’huile de noisette, des noix ou amandes, quelques sultamines et du vinaigre balsamique, allonge quelques tranches fines de magret et tu auras un plat de princesse.
(Voir recette du magret séché, momifié dans un lange … qui passe par ici !)
Laver et hacher le bouquet de menthe fraîche, un peu d’aneth et le bouquet de ciboulette
Mélanger (sans saler) toute cette verdure et le concombre essoré et épongé avec le yaourt égoutté (le Labné donc) – moi je ne mets pas d’ail, la ciboulette suffit.
Un petit filet de jus de citron, une goutte d’huile d’olive dessus ou pas… gouter et rectifier : si besoin ajouter du sel.
Servir bien froid avec toutes sortes de dip, pain pita, falafels… vos mezzé quoi !
Mathilde, 1er août 2021