« Je vais tout te dire :
Pourquoi suis-je si chère à tes papilles ??
Parce que je me fais désirer, il faut beaucoup s’occuper de moi.
Ensuite je te le rends bien non ? »







Asperge, plante potagère. Du Latin « asparagus » qui vient du grec « asparagos »
« Vous ressemblez à une asperge. Vous êtes longue et mince, votre parfum n’en évoque aucun autre et rien sur terre n’égale l’excellence de votre tête. » Barbe Bleue, Amélie Nothomb
Fragiles comme des princesses au petit pois, enveloppez-les dans un linge humide et placez-les direct au réfrigérateur. Vous éviterez ainsi l’augmentation de leur fibrosité ainsi que la perte d’eau et des vitamines C, B1 et B2. L’idéal est de les consommer le jour-même, au mieux dans les quarante-huit heures. Donc acheter local !
Bottes d’asperges que j’avais cueillies au Domaine des Arbères (Ferme Grunder) à Meyrin en 2018 ! La petite botte dessus est dessous dans la casserole :
Elles sortent directement du champ et sont si fines que je ne les ai pas épluchées ! Un régal.
Les violettes sont plus sucrées. Et les vertes ?
Tout dépend du calibre. Les fines peuvent s’en dispenser – comme ci-haut – mais moi je les épluche quand elles viennent de la grande distribution même en bio ! On élimine le talon et on les écussonne. Quésako ? On retire les écailles rigides en forme d’écusson de part et d’autre de la tige, qui sont botaniquement des feuilles en devenir, avec la pointe d’un couteau.
En la matière, cuire a minima est un moindre mal pour préserver vitamines et saveur. Comme le précisait si bien l’empereur Auguste à chacun de ses ordres : » ocius quam asparagi coquantur » – plus promptement que pour avoir des asperges cuites – c’est dire si la marge est courte ! Certains les aiment fondantes, d’autres croquantes, donc goûtez puis avisez sur la prolongation ou pas de la cuisson. Mais point trop n’en faut !
Je dirais maximum 7 minutes pour les vertes fines au risque de réveiller les saponines qu’elle contiennent en regrettable amertume. Déposez-les sur un torchon propre puis recouvrez-les en les tapotant doucement pour absorber leur humidité résiduelle. Ce serait dommage d’inonder votre assiette et de détendre votre mayonnaise.
Que faire si ma botte compte des sujets de calibre différents ?
Lancez la cuisson des plus grosses en premier puis ajoutez après les plus fines.
Comment préserver la belle couleur des asperges vertes ?
Une bonne pincée de bicarbonate de soude en plus du sel dans l’eau de cuisson. Un choc thermique dans un bol d’eau glacée après cuisson pendant trois minutes pour fixer la chlorophylle. Mais les vertes restent bien vertes en cuisson ultra-courte
Comment les conserver ?
Qu’elles soient congelées ou en bocal, ce n’est pas une très bonne idée. Leur saveur et leur texture y perdent beaucoup. Mais libre à vous d’essayer. Mieux vaut les manger tièdes tout de suite !
Singulières et délicates, ce serait presque un crime de lèse-sapidité que de vouloir trop les apprêter. Le meilleur est le plus simple : juste arrosées d’un filet d’huile d’olive, vinaigre balsamique, fleur de sel, poivre blanc et herbes fraîches : estragon ou ciboulette.
Les grands classiques des asperges vertes :
En omelette, risotto, sautées au wok avec des pâtes.
Les grands classiques des asperges blanches :
Les affinités gourmandes :
Ciboulette tiges + fleurs, estragon. Suprêmes d’oranges sanguines, dés de mangues ou lamelles de fraises. Fromage frais de chèvre, copeaux de parmesan ou brousse ou tomme de brebis.
Liaisons dangereuses :
L’ail, le piment.
Attention à l’acide oxalique qui provoque des calculs rénaux, pas d’abus et boire beaucoup d’eau.
Malheureux ! Ne jetez pas les pelures, les parures, bois et épluchures…
Faites-les infuser et préparez le meilleur des veloutés.
Au plus simple :
On rince soigneusement les déchets pour éliminer les résidus terreux et on les jette dans une casserole d’eau bouillante salée. On laisse cuire à petits frémissements une trentaine de minutes, puis on filtre. Vous avez là un bouillon pour cuire un risotto ou déglacer un sauté de veau.
Au plus gourmand :
On anoblit la cuisson d’herbes fraîches, ail des ours, coriandre, ciboulette. Un bouillon de poule. On épice avec quelques baies de genièvre, on parfume avec la peau d’une orange, d’un citron. Un délice à servir en consommé en début de repas avec quelques vermicelles, de la ciboulette ciselée et pourquoi pas des fleurs de saison, souci ou bourrache. On l’embellit de crème fraîche… mmm !
La verte comme la blanche. En lui épargnant la déperdition de ses nutriments à la cuisson, vous gagnerez le gourmand croquant !
Petite brunoise blanche :
Ôtez le talon de deux asperges blanches puis épluchez-les. Coupez-les en 4 dans le sens de la longueur puis détaillez-les en petits cubes. Vous obtenez une brunoise. Assaisonnez-la d’un filet d’huile d’olive, d’un zeste de citron ou d’orange, d’un peu de fleur de sel et de poivre du moulin.
Le petit truc de la cheffe :
Attendez le dernier moment pour assaisonner. Sous l’effet du sel, l’asperge rendrait son eau résiduelle et transformerait la préparation en pataugeoire.
Copeaux d’asperges vertes :
Si vous avez une mandoline, émincez les tiges et les pointes en mini-carpaccio. Assaisonnez-les d’un filet d’huile d’olive, fleur de sel et poivre. Parsemez-les au dernier moment sur une pizza, une salade ou un houmous.
Faire fondre le beurre lentement puis le clarifier (c’est-à-dire écumer le petit lait qui se forme en surface).
2. Dans une casserole, avec un fond d’eau, mettre les jaunes d’œufs et mélanger.
3. Cuire à feu doux le sabayon en fouettant régulièrement sans relâche.
4. Fouetter jusqu’à voir le fond de la casserole.
5. Lorsque le sabayon est bien monté, mettre la casserole en dehors du feu et continuer de fouetter une petite minute.
6. Ajouter le beurre clarifié petit à petit.
7. Assaisonner de sel, de poivre blanc et d’un jus de citron et mélanger.
Réserver cette sauce délicate dans un bain-marie jusqu’à son utilisation.
*Liste des fleurs comestibles en déroulé, en bas de cette page.
Mélanger la mascarpone avec du poivre, du sel, de la crème de raifort et un peu de miel. Ajouter de la ciboulette ciselée. Décorer comme on a envie, avec des fleurs et des pousses, faire une jolie forme ! Placer au frigo au moins 2h..
Transformer les radis en fleurs…
…en les fendant et les trempant dans l’eau 15 minutes.
Mini-tartelettes aux fraises et pâquerettes :
Garnir les fonds de gelée de fraise, poser une fraise entière lavée, et avec une pointe de gelée dessus, faire tenir une pâquerette (comestible) dessus.
ACACIA: fleurs |
ACHILLEE ; fleurs et feuilles |
AGASTACHE : fleurs et feuilles |
PIVOINE : Fleurs |
AMARANTE : jeunes feuilles et tiges, graines |
ANGELIQUE : feuilles et tiges, fleurs |
ARBRE DE JUDEE: fleurs |
ASPERULE : fleurs |
CORIANDRE: fleurs feuilles |
BEGONIA DOUBLE : fleurs et feuilles |
AUBEPINE : fleurs, jeunes feuilles, fruits |
BEGONIA : fleurs, feuilles |
BOURRACHE : fleurs, feuilles |
CAMOMILLE : fleurs |
CAPUCINE : boutons, fleurs, graines, feuilles |
CENTAUREE : fleurs |
COSMOS : fleurs |
ANETH : Feuilles, fleurs |
COURGETTE : fleurs et fruit |
COQUELICOT : pétales, graines |
CHRYSANTHEME COMESTIBLE : fleurs et jeunes feuilles |
CHEVREFEUILLE : fleurs uniquement |
DALHIA : tubercules, fleurs |
FUCHSIAS : fleurs, fruits |
HEMEROCALLES : fleurs et boutons, jeunes pousses |
HIBISCUS : fleurs. |
HOSTA : fleurs ou feuilles |
GARDENIA : fleurs |
GERANIUM ODORANT: fleurs ou feuilles. |
GERANIUM ROSAT: fleurs ou feuilles. |
GLYCINE : fleurs |
JACINTHE : fleurs |
JULIENNE DES JARDINS: fleurs, jeunes feuilles |
LAVANDE : fleurs |
LAVATERE : feuilles ou fleurs |
LILAS : fleurs |
LYS : fleurs ou boutons, bulbe |
MAGNOLIA : fleurs, boutons au vinaigre, jeunes feuilles |
MAHONIA : jeunes feuilles, fruits, fleurs |
MARGUERITE : fleurs ou boutons |
MAUVE : feuille ou fleurs |
MIMOSA : fleurs |
MONARDE DIDYMA: fleurs et feuilles |
MONNAIE DU PAPE: boutons floraux et jeunes feuilles, fleurs |
NIGELLE : graines |
ŒILLET : fleurs |
ŒILLET D’INDE: fleurs et feuilles |
ONAGRE : fleurs feuilles et racines également comestibles. |
PASSIFLORE : fleurs, fruits |
PÂQUERETTE : fleurs et feuilles |
PAVOT : pétales, graines |
PENSEE : fleurs |
PHLOX : fleurs |
PISSENLIT : tout est comestible, fleurs, feuilles et racines |
PRIMEVERE : Fleurs et feuilles |
ROSE : pétales, boutons, feuilles de certains rosiers, fruits |
ROSE TREMIERE : fleurs et boutons |
SEDUM : fleurs et jeunes feuilles |
SAUGE ANANAS : fleurs et feuilles |
CIBOULETTE: fleurs et tiges |
SAUGE SCLAREE: fleurs et feuilles |
SOUCI : fleurs et boutons floraux |
SERPOLET : fleurs et feuilles |
ROQUETTE : Feuilles, fleurs |
SUMAC DE VIRGINIE : fleurs |
SUREAU : fleurs et baies mures |
TAGETES : fleurs et feuilles, |
TILLEUL : fleurs |
TOURNESOL : pétales, boutons floraux, graines grillées. |
TRADESCANTIA : fleurs |
TREFLE : fleurs et feuilles |
TULIPE : pétales |
VIOLETTE : fleurs et feuilles |
VALERIANE : fleurs et feuilles |
YUCCA : fleurs, fruits |
ZINNIA ELEGANT : fleur |
Aconit paniculé – Aconitum variegatum |
Aconit tue-loup – Aconitum vulparia |
Aconit napel , casque de Jupiter- Aconitum napellus TRES TOXIQUE |
Adonis du printemps – Adonis vernalis |
Adonis d’été – Adonis aestivalia |
Ancolie commune – Aquilegia vulgaris |
Anémone du mont Baldo – Anémone baldensis |
Anémone pulsatille – Pulsatilla vulgaris |
Arnica – Arnica montana |
Arum tacheté – Arum maculatum |
Belladone – Atropa belladona – TRES TOXIQUE |
Bouton d’or – Ranunculus sceleratus |
Bryone (navet du diable) – Bryonia dioica TRES TOXIQUE |
Chélidoine (herbe aux verrues) – Chelidonium majus |
Chèvrefeuille Etrusque – Lonicera etrusca |
Chèvrefeuille des haies – Lonicera |
Grande ciguë-Conitum maculatum- TRES TOXIQUE |
Clématites – Clematis |
Colchique – Colchicum autumnale TRES TOXIQUE |
Corydale solide – Corydalis solida et autres corydales |
Cyclamen – Cyclamen europaeum |
Cytise à feuilles sessiles – Cytisophyllum sessifolium |
Dame d’onze heure – Ornithogalum umbellatum |
Datura – Datura stramonium TRES TOXIQUE |
Dauphinelle (pied d’alouette) – Consolida regalis |
Digitale à grandes fleurs – Digitalis grandiflora TRES TOXIQUE |
Digitale pourpre – Digitalis purpurea TRES TOXIQUE |
Euphorbes – Euphorbia |
Fritillaire (œuf de pintade) – fritillaria meleagris |
Genêt d’Espagne – Spartium junceum |
Genêt à balai – Cytisus scoparius |
Giroflée – Cheiranthus cheiri |
Héliotrope – Heliotropium europaeum |
Hellébore noir – Helleborus niger. TRES TOXIQUE |
Houx – Ilex aquifolium |
Iris – Iris pseudocarus |
Laurier rose – Nerium oleander TRES TOXIQUE |
Lupin – Lupinus augustifolius |
Mouron rouge – Anagallia arvensis |
Muflier – Antirrhinum majus |
Muguet – Convallaria majalis |
Nivéole – Leucojum vernum |
Perce-neige – Galanthus nivalis |
Rhododendron – Rhododendron ferrugineum |
Sceau de Salomon odorant – Polygonatum odoratum |
Sureau Yèble ou petit sureau – Sambucus ebulus |
Mai 2020 – Je cite mes sources :
La Ruche Qui Dit Oui – L’Atelier des Chefs – Extrait du site www.fleurs-comestibles.com
©Saperlipopote 2020 !