Recettes Romaines – Rencontres Archéologiques « Caïus Bonus »

afficherencarcheo2016Photos de l’atelier ci-dessous…

C’était le 12 novembre 2016

de 10h à 14h, à la Julienne

« Nous avons cuisiné comme les romains

à Plan-les-Ouates, par Toutatis ! »

Les recettes en ligne ici

Nous étions une dizaine, cliquer sur la photo pour agrandir.

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soupecaillouxw-2 muslumw   Vin apéritif de la Rome antique, le Muslum

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Et mon fox terrier qui a bien aimé les os !

Sponsor : culture@plan-les-ouates.ch

Un caïon en savoyard est un cochon !

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Caïus Bonus est un romain enveloppé comme…
un cochon, tu vois le lien ?

Perso, j’aime le cochon laineux bien gras, les romains aussi. Et j’en ai trouvé.

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Bon, il n’est plus sauvage comme Sieur Sanglier…

mais plutôt ennobli, soigné et bien nourri par

Plumes et Poils* à Bellegarde S/Valserine (Ain)

ou par

la Ferme des Suavets (Savoie), près du lac d’Aix-les-Bains.

*A toi de voir : leur site en ligne

Crois-moi, il est rare et bon ce cochon.

 

logo la Julienne

Programme de l’atelier :

Dans le cadre des Rencontres Archéologiques de Plan-les-Ouates

Samedi 12 novembre 2016

Accueil à 9h30 à la Julienne, cuisine de la Mansarde au 2ème étage

« Tu vas observer la diététique de l’époque lors d’un bref diaporama, cuisiner des Recettes Saperlipopote – sur la base des idées loufoques d’Apicius et ses épices.

Tu vas déguster tes réalisations culinaires à midi, Saperlipopote ! »

La cuisine au temps des Romains

« Le peuple Romain tourné vers l’agriculture se contente de légumes secs et de céréales réduites en bouillie. Au contact des civilisations orientales, les mets seront plus raffinés grâce aux épices.

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Les Romains ne consomment pas énormément de viande. Il fallait pouvoir la conserver. Lors de fouilles, on a retrouvé des coquilles d’huîtres, de moules et d’escargots, parfois loin des côtes. Ils transportaient les coquillages jusqu’en Suisse dans des amphores remplies d’eau de mer. Ils consomment choux, lentilles, pois chiches, du raisin sous toutes ses formes, olives, des noix, noisettes, amandes, pignons de pin, abricots, pommes, céréales, huile d’olive et vin rouge. L’empereur Tibère était friand de concombres : une serre roulante le suivait pour avoir tous les jours.

Le cuisinier, Coquus, devait rendre les aliments mous et aussi détourner le produit pour surprendre.

Les banquets regorgeaient de victuailles les plus riches, raffinées ou exotiques. La finalité était de manger le plus possible, en se faisant vomir à l’aide d’antimoine.

Au premier siècle après J.-C-, Marcus Gavius Apicius, Gastronome sous le règne de Tibère dont il était le cuisinier officiel, rédige 500 recettes dans le premier livre de cuisine imprimé « De Re Coquinaria ».

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« Apicius recense les ingrédients utilisés, les mélanges sucré/salé et surtout le garum, une sauce de poisson très salée. Ce recueil de recettes est la source la plus complète sur la cuisine romaine, extrêmement raffinée, réservée aux plus riches, Son contenu sera continuellement enrichi jusqu’au IVe siècle, 10 volumes suivront. Les recettes d’Apicius furent célèbres dans tout l’empire romain. »

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 Le cochon laineux

Le porc laineux, ou mangalitza, est une race de porc relativement proche du sanglier. Produisant un lard d’excellente qualité, le porc laineux a conquis la moitié orientale de l’Europe au milieu du XIXe siècle et figure parmi les races les plus fréquentes dans plusieurs pays d’Europe.

Il est élevé par l’homme pour la consommation de sa viande, comme animal de compagnie 35 % des porcs laineux en Suisse et pour l’entretien d’espaces naturels montagnards.

Le porc laineux est long à prendre du poids, deux ans contre cinq mois pour le large white, grand porc anglais. Ses femelles sont peu prolifiques : 3 portées de 8 porcelets sur deux ans – soit 12 par an, contre 3 portées de 14 par an – soit 45 porcelets par an pour le LW anglais. »

Tout est gravé dans le caillou.

Mathilde Bussy