Espadon voilier, Nouakchott, Mauritanie
Thon rouge et saumon :
Le cédratier, Citrus medica, est un petit arbre épineux de la famille des Rutacées. Il tient son nom de l’odeur de son écorce, qui rappelle celle du cèdre. Il est originaire de l’Himalaya. Il a été le premier agrume cultivé en Europe (Italie, Sicile, Corse).
Préparer en premier la marinade de cédrat. Je mandoline ce gros citron doux et généreux en fines tranches, comme du papier à … (chut).
Après avoir rincé à l’eau glacée mes tranches d’espadon, je les pare : j’ôte les deux peaux de chaque côté, celle de l’animal qui n’a pas d’écailles mais une rugosité proche de celle du requin et l’autre, qui enserre les entrailles, sorte de fascia.
Ne reste que le meilleur, cette chair nacrée et dense. Avec cette préparation, il ne sera pas sec !
La magie des épices va tout colorer. Cédrat, piment d’Espelette, poivre de la Jamaïque, baies roses, poivre de Tasmanie, fleur de sel, poivre, une giclée de vin blanc et bien de l‘huile d’olive de Manosque !
(Ici, celle de Marélys, bio et succulente)
Placer le plat au réfrigérateur pendant au moins 4 heures.
Me voici de retour en cuisine. L’espadon a bien mariné.
Je l’égoutte et le passe à la poêle très chaude au beurre noisette, pas trop cuit, 2 minutes sur chaque face, puis le réserve à température ambiante.
Dans la même poêle dégraissée, je donne un bouillon à la marinade que je presse dans une passoire pour n’en recueillir que le jus. Je prépare une petite mayonnaise maison que je détends à la fin avec ce jus. J’ajoute juste une cuillère à soupe de sauce tomate, du piment d’Espelette et hop au frigo.
Ce soir au menu, « escalope de ventrèche d’Espadon presque froide Saucédrats »
Une photo ? OK à tout-à-l’heure !
Servi avec du cédrat mandoliné frais, lentilles corail et couscous de pois chiches en salade.
Mathilde, mercredi 19 janvier 2022 Saperlipopote !
(Recette à peaufiner encore…)
Normalement c’est au mois de juin, le moment privilégié pour la dégustation du homard breton, qu’il faut le consommer, la saison où il est beau, plein et où son cours est le plus bas.
Ce met d’exception demande un savoir faire car sa chair délicate appelle une attention particulière lors de la cuisson, trop longue elle le rend un peu caoutchouteux et sec.
Le timing est de 1 minute au 100g pour la cuisson au court bouillon
La carapace est un petit trésor. Vous pouvez en parfumer une huile, c’est magique.
Mais je vais en faire un bouillon délicatement parfumé pour de futures recettes.
Il faut tout détailler en morceaux plus ou moins gros. Ça n’est pas très facile, surtout pour les pinces, il faudra y aller au marteau !
On va presser la tête pour en retirer tout le jus, en extraire la quintessence.
puis torréfier les morceaux au four.
Cette étape va sublimer les saveurs du homard. Pour cela, étalez les morceaux de carapace sur une plaque à four, puis enfournez à 180°C pendant 45 minutes.
Mettez les carcasses ainsi torréfiées dans une casserole, couvrez d’eau, faites cuire à petits bouillons pendant 30 minutes, puis coupez le feu et laissez infuser jusqu’à refroidissement.
Il s’agit de récupérer cette eau de cuisson qui s’est chargée des saveurs du homard. Égoutter dans une passoire fine sera suffisant. Récupérez le bouillon, jetez les carcasses (ça y est, elles ont tout donné…).
Déjà, si vous préparez ce bouillon, c’est que vous venez de manger un homard. Vous aurez peut-être envie de le garder pour plus tard. Eh bien c’est possible, il suffit de le congeler. D’ici quelques semaines, vous pourrez le ressortir et préparer un bon petit plat !
L’idée m’est venue car je ne pouvais pas jeter les fanes de céleri branche, trop belles trop vertes et ce n’était pas la saison de la soupe.
Donc, j’ai fait un pesto cru, vert chlorophylle.
Même si les feuilles sont assez coriaces, je ne peux pas les jeter.
Je garde les tiges pour la salade et les dips, la boule pour une autre cuisson en gratin.
Cette belle chevelure est très parfumée.
Je la tronçonne et la passe au mixer ou blender, j’ajoute de l’huile d’olive, des épices, du piment d’Espelette, des échalotes, des pignons (ou bien de la poudre d’amandes mais après le mixage).
Je ne mets pas de parmesan tout de suite, il sera ajouté dans l’assiette
Il faut gouter, rectifier en sel.
La consistance doit être crémeuse à épaisse.
J’ajoute un peu de citron pour la conservation. Si tu en as fait « pour les bambini », tu peux le conserver au moins une semaine au frigo, en le recouvrant à chaque usage d’huile d’olive.
Au dernier moment, soit environ une demi-heure avant de passer à table, tu vas…
Faire TON bouillon !
Le riz doit rester crémeux. Tu vas adorer.
…à Hugo, Mathilde, Thonon 15 août 2021
Recette facile sans cuisson
Le thé matcha est un produit d’exception, cultivé spécialement. Tout se consomme.
Couvrir le dessus du pudding de coco râpée, déguster.
Pour 4 bols :
1,5 l d’eau
30 cm d’algue laminaire Kombu*
100g de shiitaké s frais
1 sachet de Shiro Miso bio
1 botte de cébettes (oignons fane)
1 pack de tofu soyeux bio
Préparer le dashi (bouillon) :
Algues kombu récoltées au Japon, séchées sur la grève
Dans l’eau en ébullition, jeter l’algue kombu préalablement trempée 10 min dans l’eau froide, découpée en petits morceaux, la cuire env. 15 minute, ne pas saler, le miso s’en chargera
Au bout de 5 min, ajouter les shiitakés en lanières
Au bout de 10 min, ajouter le tofu soyeux détaillé en cubes grossiers
A la fin, ajouter les cébettes ciselées, donner encore un bouillon
Hors du feu, délayer 3 càs de Shiro Miso, ne plus faire bouillir, il perdrait ses qualités bonnes pour le microbiote (fermentation).
On peut ajouter la coriandre en feuille
Si la soupe manque de relief, ajouter une tombée de sauce soja, ne pas la réchauffer.
« Bô Bentô Sushi Time »
誕生日 寿司
Chaque matin, les mamans japonaises
se doivent de préparer à leurs enfants un bento pour le déjeuner.
150 g de riz à sushi japonais
150 ml d’eau froide
5 carottes longues
4 feuilles de nori (algues grillées-10 par pack)
2 concombres
4 c. à soupe de vinaigre de riz
2 c. à soupe de sucre en poudre
graines de sésame
gingembre mariné japonais
sauce soja
wasabi
natte de bambou (Makisu),
baguettes… Clique sur l’image, elles bougent !
Etape 1
Rincer le riz rond japonais jusqu’à ce que l’eau soit claire. Pour un riz à sushi parfait, 1 portion de riz + 1 d’eau. Démarrer à l’eau froide salée, cuire dès l’ébullition, 10 minutes à petits bouillons à couvert. Remuer de temps en temps. Retirer du feu et laisser gonfler.
Etape 2
Pendant ce temps, faire fondre le sucre dans le vinaigre de riz. Quand le riz est encore tiède, l’étaler dans un plat sur 2-3 cm, l’assaisonner en plusieurs fois avec le vinaigre sucré, mélanger délicatement pour ne pas écraser les grains, puis laisser refroidir non couvert à température ambiante.
Etape 3
Préparer la natte en bambou (makisu) et un bol d’eau tiède. Se laver soigneusement les mains. Trancher les légumes en lamelles de 20cm x 0.5 cm de côté.
Déposer une feuille Nori sur le makisu, les pré-découpes dans le même sens que les piqûres. Mouiller les doigts dans le bol, humidifier la totalité de la feuille.
Étaler délicatement à la main mouillée une petite portion de riz en partant du bas de la feuille, sur une bande d’environ 7-8 cm de large, de 5 mm d’épaisseur. Laisser 1 cm sans riz.
Étape 4
Déposer sur la bande de riz, une lanière de carotte et une de concombre en long et quelques graines de sésame. Badigeonner d’un peu de wasabi. Enrouler le rouleau sur lui-même en appuyant fermement avec les mains pour qu’il soit bien serré mais pas écrasé.
Coller avec un peu d’eau.
Etape 5
Placer les rouleaux ainsi faits, sans le makisu, entiers, filmés, au frais pendant 30 min pour qu’ils raffermissent*.
Juste avant de servir, les trancher en 6-7 makis selon les pré-découpes de la feuille, soit environ tous les 3cm, avec un couteau japonais bien aiguisé et trempé dans un pot d’eau à chaque coupe, sans appuyer en glissant d’avant en arrière.
Servir les makis avec de la sauce soja, du gingembre mariné et du wasabi.
*Au Japon, Les sushis se consomment à température ambiante !
Atelier Culinaire Saperlipopote 2021 ©
Faire tremper les lentilles et les raisins secs dans de l’eau bouillante pendant 15 minutes.
Préparer une sauce avec de l’huile de sésame toasté, des graines de sésame, de la coriandre hachée, de la ciboulette, sel, jus de citron et gingembre râpé.
On peut y ajouter un peu de graines de cumin oriental.
Les égoutter, les assaisonner à chaud avec la sauce, goûter rectifier, puis les laisser refroidir. Sinon on peut tout à fait servir tiède.
Faire tremper 15 minutes le boulgour dans l’eau tiède salée. Les grains se déposeront au fond du saladier tandis que les impuretés resteront en surface. Retirez-les à l’aide d’une passoire fine. Égoutter et presser les grains avec une cuillère pour bien essorer. (on peut les sécher dans un torchon)
Dans un joli et immense saladier, mélanger le boulgour, le persil, la menthe, les oignons, les tomates, le jus de citron, l’huile, le poivre.
Goûter et rectifier en sel et citron.
Mettre au réfrigérateur (filmé) au moins 3 heures avant de le déguster. Brasser avant de servir.
On peut aussi le présenter en verrines, pratique pour un buffet.