J’ai acheté une dizaine de gombos bio, ce joli légume gluant au goût de haricot vert.
Il faut bien laver les gombos qui viennent de loin…
Prépare un bocal d’un litre, du vinaigre de cidre, de umeboshi, 1 échalote, de l’eau du poivre… Trop facile !
Je vais en garder 4 pour ajouter à un wok de légumes vite fait mais les autres vont trinquer ! Je vais en faire des pickles lacto-fermentés :
Je les ébouillante dans de l’eau au bicarbonate de soude pour les verdir et les amorcer.
je les égoutte et les laisse refroidir.
Dans un bocal, je verse du vinaigre de prune salé japonais sur 2 centimètres, puis encore 2 cm de vinaigre de cidre.
J’ajoute une cuiller à café de sucre et du poivre.
je découpe une échalote crue que j’ajoute.
les gombos refroidis, coupés en deux dans la longueur, sont immergés car je complète avec de l’eau tiède. Le haut du liquide doit être à 3 cm sous le couvercle du bocal pour les gaz. Bien fermer !
Je referme donc le bocal et le pose à l’envers à température ambiante.
Ils vont ‘goger’ pendant 3 semaines. Ils vont fermenter…
Ensuite, une fois ouverts, je les garderai au frigo.
Quand je les aurai goutés avec une viande froide par exemple, je te donnerai mon avis !
Sur le site VeganBio, j’ai relevé pour toi quelques bénéfices des gombos pour ta santé :
La richesse en fibres des gombos aide à stabiliser le sucre dans le sang en ralentissant son absorption dans les intestins.
Le mucilage des gombos piège le cholestérol et l’acide biliaire transportant les toxines à travers le filtrage du foie.
Les gombos lubrifient le gros intestin (côlon) en raison de la masse de ses qualités laxatives. Les fibres des gombos absorbent l’eau et assurent la formation des selles. En d’autres mots : Les gombos aident à prévenir la constipation. Le mucilage adoucit et facilite l’élimination par ses caractéristiques « glissantes ».
Les fibres des gombos sont excellentes pour alimenter les bonnes bactéries (probiotiques)
Les gombos sont un merveilleux légume pour ceux qui se sentent faibles, épuisés et souffrent de dépression.
Les gombos sont utilisés pour guérir les ulcères et améliorer les articulations. Ils aident à neutraliser les acides, en étant très alcalins, et fournissent un film protecteur temporaire au circuit digestif.
Les gombos traitent l’inflammation des poumons, la gorge irritée, et le syndrome de l’intestin irritable.
Les gombos ont été utilisés avec succès dans des remplacements expérimentaux de plasma sanguin.
Les gombos sont bons pour lutter contre la chaleur estivale.
Les gombos sont bons pour l’asthme, car leur vitamine C est un anti-oxydant et un anti-inflammatoire, qui réduit les symptômes de l’asthme.
Les gombos sont supposés protéger quelques formes de cancer, particulièrement le cancer colorectal.
Manger des gombos aide à soutenir la structure des capillaires.
Quelques informations montrent que manger des gombos diminue le risque de cataracte.
Les gombos sont bons pour la prévention du diabète.
Les gombos protègent des boutons et maintiennent une belle peau lisse.
J’ai retrouvé au fond de ma huche à pain, un gros quart de miche au levain bio tout sec, un vrai caillou. Le jeter, que nenni. Je l’ai fait tremper une nuit dans l’eau puis essoré. J’ai réfléchi… Faire un cake salé pour accompagner ma salade !
J’ai mixé le pain (env. 300g) trempé essoré avec :
3 œufs
quelques tomates séchées
1 boite de thon vapeur (sans huile ni eau)
6 anchois
perciboulette !
piment d’Espelette, poivre, sel
curcuma pour la couleur
un peu d’huile d’olive
du bicarbonate de sodium
20g de beurre pour le moule
Cette préparation a juste rempli mon moule à cake que j’avais copieusement beurré.
Je l’ai enfourné à 220° pendant 45 minutes, dont les 15 dernières à 180°, il est bien sorti :
Tiède avec une grosse salade et le lendemain avec de la sauce tomate aux courgettes…
des problèmes digestifs : brulures d’estomac, ballonnements, flatulences, nausées, fatigue des problèmes de peau : acné, eczéma, démangeaisons, allergies une prise de poids : surcharge pondérale, poignées d’amour, cellulite des problèmes musculaires et articulaires : arthrite, rhumatisme, crampes nocturnes un mauvais bilan sanguin : diabète, cholestérol un déséquilibre émotionnel : nervosité, cauchemars, dépression ?…
Il se peut que tu aies fatigué ton foie ma foi !
…Faut pas faire n’importe quoi !
Le foie est si discret qu’il ne tire pas la sonnette d’alarme, il faut prendre les devants.
Vas voir plus bas la roue des associations d’aliments pour composer ton assiette, ton foie te dira merci.
Foies de porc, génisse et veau pour la B12
Il bosse dur. Tu dois savoir que ton foie te détoxifie la nuit, quand tu dors, surtout si tu jeûnes pendant au moins 16 heures d’affilée… Par exemple, depuis le repas du soir jusqu’au lendemain midi ! Par contre, il faut boire, un litre à jeun le matin au lever avec du citron si possible.
Foies gras pour la migration des canards, des oies
Ton foie (le mien aussi) est le plus grand, le plus lourd, le plus solide et qui remplit plus de 500 fonctions.
La purification. Dans cet organe beaucoup de toxines qui entrent dans le corps sont récupérées et transformées, comme l’alcool et les médicaments que nous consommons, les rendant inoffensifs pour le corps avant d’être éliminés, mais aussi celles produites par le corps lui-même, comme l’ammoniac. En retour, il détruit les globules blancs et rouges vieillissants qui ne fonctionnent plus bien.
La synthèse. Le foie joue un rôle essentiel dans le bon fonctionnement du métabolisme des lipides, des glucides et des protéines, il régule également la coagulation sanguine empêchant le corps de saigner.
La sécrétion de la bile, le stockage des vitamines liposolubles, du glycogène, servant de réservoir d’énergie sous forme de sucres pour approvisionner l’organisme – surtout le cerveau – quand il en a besoin.
Il est le seul à recevoir du sang de deux sources différentes, le sang rouge du cœur par l’artère hépatique et le sang bleu qui arrive de l’intestin par la veine porte. Il peut contenir plus de 13% du sang de tout le corps.Il est aussi le seul de nos organes à se régénérer tout seul en une année.
Le foie a la qualité extraordinaire de régénérer ses propres tissus après une blessure causée par des toxines, des virus ou une excision partielle. Cette capacité a surgi au cours du processus évolutif, afin d’avoir une réponse aux dommages au foie et à la nécrose causés par les toxines des plantes consommées.
Les hépatocytes, cellules hépatiques, lorsqu’elles sont stimulées, peuvent proliférer, ce qui permet de régénérer les tissus perdus. Les hépatocytes commencent à se répliquer, se dilatent et enfin, lorsque la masse et la fonction hépatique sont complètement restaurées, elle s’arrête soudainement de « pousser ». Ce processus est appelé régénération du foie.
MAIS …
Bien que le foie ait la capacité de se régénérer, les maladies du foie comme l’hépatite ou les maladies qui affectent le foie, comme l’alcoolisme, œuvrent sur l’organe entier et ses fonctions, y compris celle de se régénérer.
La cirrhose du foie provoque la mort ou la nécrose des cellules, ce qui entraîne leur remplacement par de nouvelles cellules. Le problème est qu’à mesure qu’il se régénère, des cicatrices et des sillons apparaissent à sa surface, ce qui fait qu’à chaque nouvelle régénération, les cellules saines n’ont pas de place pour se localiser correctement, mais sont placées là où elles le peuvent, ce qui les empêche de remplir correctement leurs fonctions.
Eviter trop de médicaments et suppléments alimentaires artificiels, trop de sucre, de gras et aussi trop d’alcool. L’idéal, pas d’alcool du tout, au moins pendant de longues périodes, minimum d’un mois.
Une cure sans gras pendant au moins 5 jours lui permettra de faire autre chose que de trier tes cellules graisseuses Saperlipopote !
Voici treize plantes pour t’aider à préserver ton foie :
(j’ai collecté ces informations pour toi )
1. ARTICHAUT – le légume hépato-protecteur
L’artichaut, c’est la plante « anti gueule de bois » puisque ses actifs vont réparer les dommages que l’alcool peut causer sur ton foie ivrogne ! Je rigole ! enfin un peu. Jaune…
Riche en fibres, minéraux, vitamine B9 et oligo-éléments, il stimule la sécrétion biliaire et l’élimination de la bile, ce qui aide ton foie à mieux fonctionner et facilite ta digestion.
Les vitamines, minéraux, fibres et composés antioxydants de la plante jouent un rôle protecteur sur tous les organes. Surtout dans les grosses feuilles. Bois le jus de cuisson tout de suite avant qu’il s’oxyde.
L’artichaut traite efficacement les dysfonctionnements hépatobiliaires tels que :
• jaunisse
• insuffisance hépatique
• hémorragies digestives
• ballonnements, intestin irritable
• spasmes
• nausées
2. CHARDON MARIE – Répare les cellules hépatiques
Cette plante est l’une des plus utilisée en hépatologie car elle est riche en silymarine, un composant qui possède plusieurs propriétés (antioxydante, anti-cancer). Le chardon marie favorise la cicatrisation du foie. Il agit à de multiples niveaux :
• Stimule l’élimination des toxines
• Favorise la régénération des cellules hépatiques endommagées
• Protège la structure des membranes des cellules hépatiques
• Stimule le flux biliaire
• Augmente l’activité des enzymes
Puissant antioxydant, le chardon marie protège les cellules contre les radicaux libres en les piégeant avant qu’ils ne causent des dommages cellulaires. En cas de diabète, il améliore le contrôle de la glycémie et réduit les taux de cholestérol et de triglycérides sanguins.
3. DESMODIUM – Le remède hépatique suprême
C’est la plante la plus citée en hépatologie. Découvert par le Dr Tubéry lors d’une mission humanitaire en Afrique, le desmodium protège la cellule hépatique de tous types d’agressions.
Cette plante se révèle être un traitement pour toutes les pathologies du foie. Quand le foie te débarrasse de tes toxines, parfois, il peut s’épuiser. Le desmodium vient soutenir et alléger sa charge de travail.
Ce sont ses saponosides qui sont responsables de son action hépatorégulatrice.
Ils permettent:
• la dégradation et évacuation des toxiques (déchets naturels, médicaments, alcool, métaux lourds)
• la Suppression des difficultés de digestion (gaz, ballonnements)
Cette plante régénère les cellules et restaure les bons paramètres du foie pour un fonctionnement idéal de tout l’organisme.
4. RADIS NOIR – Pour une digestion parfaite
Le radis noir a une affinité particulière avec la vésicule biliaire. Il n’est plus à présenter tant on en a déjà entendu parler. Nos grands-mères savent bien que cette racine permet de nettoyer le foie en stimulant l’élimination de la bile. Il stimule les mouvements de l’intestin et agit sur les conduits biliaires, favorisant une bonne digestion. Il est bien évidemment utilisé pour traiter les troubles hépatiques :
• draine le foie
• augmente la sécrétion de bile
• meilleure élimination des toxines
En raison de ses vertus antiseptiques et antibactériennes, le radis noirest utilisé pour soigner certaines affections respiratoires comme la toux et les sinusites
5. CITRON JAUNE – Puissant détoxifiant
Cet agrume est une référence en hépatologie, reconnu pour ses actions nettoyantes sur le foie et le système digestif Le citron jaune est depuis toujours connu pour ses vertus détoxifiantes et nettoyantes. C’est aussi un antibiotique naturel qui débarrasse l’organisme des bactéries, germes et virus.
Son atout, pour traiter les problèmes hépatiques, c’est l’un de ses composants : l’acide citrique. Plus les aliments sont gras, plus on a besoin de bile pour les digérer. L’acide citrique du citron jaune stimule la sécrétion de bile dans le foie. Il va donc aider ton foie à traiter tous les aliments ingérés et à éliminer les déchets reçus en trop grande quantité.
Le citron jaune aide ton foie :
• En stimulant la production de la bile
• En aidant à la décomposition des graisses et leur évacuation
• En facilitant le transit intestinal grâce à ses fibres
• La digestion est ainsi plus efficace et plus rapide
6. ROMARIN – L’allié de ton foie !
C’est un des draineurs hépatiques les plus intéressants. Il est hépato-protecteur et cholérétique (favorise la sécrétion biliaire). Il a des propriétés antibactériennes et antimycosiques.
Le romarin est connu depuis bien longtemps pour son action sur la digestion. Car si le foie est trop tendu, la descente du bol alimentaire est désordonnée et occasionne des remontées gastriques, des aphtes, des ballonnements, des spasmes ou des selles molles.
Les actifs du romarin vont à la fois stimuler et décongestionner le foie.
• Bonne digestion
• Sensation de légèreté après les repas
• Organisme assaini et détoxifié
• Tonus
• Bonne mine
De plus, son principe actif, la choline, agit comme un régulateur des lipides, au niveau du foie. Ce qui va encore rendre plus facile la digestion et, de plus, améliorer la circulation sanguine.
Antistress, anti-fatigue : le romarin prévient l’insomnie et permet de lutter contre le surmenage intellectuel en stimulant la mémoire et la concentration.
7. LAMINARIA – L’algue des centenaires
Cette algue brune fait partie de l’alimentation des habitants d’Okinawa. C’est l’île japonaise qui est connue pour sa forte concentration de centenaires. Connue aussi car le taux de maladies graves et de cancers de la population y est extrêmement bas.
Élimine les métaux lourds de l’organisme.
Apport d’iode pour ta thyroïde !
L’extrait de l’algue a été développé par des scientifiques russes à la recherche d’une solution de détoxification pour les populations victimes de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Il a été utilisé avec succès pour détoxifier ces populations. En plus d’avoir éliminé les métaux lourds de l’organisme, l’extrait de laminaria a aidé à restaurer le fonctionnement de la glande thyroïde et accru le niveau d’énergie des personnes irradiées.
Cette algue est riche en alginate qui est le plus puissant chélateur de métaux lourds. Ils sont captés et éliminés par les voies naturelles sans qu’ils aient pu endommager le foie ou les reins. C’est donc un organisme sain, nettoyé de ses substances toxiques et de ses radicaux libres, qui permet de rétablir un système hépatique parfait.
8. PISSENLIT – Multi-actif contre les problèmes hépatiques
Puissant tonique, nettoyeur du sang, stimulant de la sécrétion biliaire, capable de réveiller tout organisme qu’une alimentation riche et le manque d’exercice ont rendu paresseux, le pissenlit, est conseillé en cure, au printemps.
Ses effets apaisants sur les systèmes digestif et hépatobiliaire sont reconnus depuis fort longtemps. En effet, cette plante renferme des minéraux et des vitamines en grandes quantités, lesquelles vont traiter les problèmes de foie, l’engorgement du foie et les soucis de vésicule biliaire.
Trois grands bienfaits :
• lutte contre les troubles digestifs,
• agit comme un anti-inflammatoire,
• stimule aussi la production d’enzymes au niveau du foie et des reins,
• permet de traiter l’hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque, les troubles urinaires, la cellulite,
• agit en cas de constipation, de digestion difficile, d’excès de cholestérol ou même en cas de manque d’appétit.
9. CURCUMA – L’épice d’une longue vie
Le curcuma est baptisé « l’épice d’une longue vie » puisque les populations qui l’utilisent vivent très longtemps, en se protégeant des maladies les plus graves. Cette épice – à consommer cru de préférence – est l’une des plus utilisée dans le traitement des dysfonctionnements hépatiques. L’une de ses propriétés est de stimuler la digestion en augmentant la sécrétion biliaire ; c’est ainsi que les foies sollicités vont retrouver de la vitalité. Les nausées et les maux d’estomac disparaissent.
Le curcuma est traditionnellement utilisé pour protéger ton foie contre diverses agressions. Il possède des propriétés antimicrobiennes contre les bactéries, parasites et champignons pathogènes qui créent de nombreux troubles du système hépatique. En résumé, le curcuma soutient activement toutes les cellules de l’organisme avec une mention spéciale pour celles du foie.
Il lutte contre les rhumatismes et l’arthrite en reminéralisant les articulations et favorise ainsi la mobilité articulaire. C’est aussi un excellent stimulant du système immunitaire.
10. BOLDO – Tonique du foie
Les propriétés actives du boldo ont été découvertes par hasard. Des moutons, victimes d’une maladie de foie ont été parqués dans un enclos fait avec des branches de boldo. Ayant dévoré à belles dents une partie de ces clôtures, le troupeau a été complètement guéri. Depuis, le boldo est utilisé pour traiter un large éventail de problèmes d’estomac, de troubles digestifs et de problèmes de foie. Il soulage :
• Les infections des voies urinaires
• La vésicule et les calculs biliaires
• Les brûlures d’estomac
• L’indigestion
• Les crampes d’estomac
La plante agit en favorisant la libération de la bile, en dissolvant les graisses et aussi en augmentant le temps de transit intestinal, donnant au tube digestif plus de temps pour digérer les aliments.
Le boldo a un effet diurétique grâce à la présence de la boldine. Il aide à éliminer l’acide urique et soulage des rhumatismes, des crises d’arthrite.
11. AIRELLE ROUGE – Une baie aux multiples bienfaits
Antioxydante et antiseptique, l’airelle rouge contribue au nettoyage et à la purification du système rénal et hépatique.
L’airelle rouge renferme de la vitamine C, des sucres et des antibiotiques végétaux. Ces substances, dépuratives, diurétiques, astringentes et antiseptiques, permettent de traiter les inflammations des voies urinaires et biliaires, les rhumatismes ou la diarrhée.
Elle est reconnue par les scientifiques pour sa grande quantité de composés phénoliques qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps Ses principes actifs, notamment les flavonoïdes et les sels minéraux, s’attaquent à l’escherichia coli, bactérie le plus souvent mise en cause dans la cystite.
L’airelle rouge contient, entre autres, des tanins et des vitamines, qui ont un effet antioxydant et anti-âge. Elle est efficace dans le traitement des troubles liés à la ménopause (bouffées de chaleur, troubles urinaires et vaginaux, changement d’humeur, insomnies, prise de poids et ostéoporose).
12. BROCOLI – Protège des bactéries
Le brocoli est un légume qui possède de nombreuses propriétés dont celle d’avoir une action sur la digestion. En effet, ses fibres font un travail de liaison entre les acides biliaires et le tube digestif. Lorsque la liaison a lieu, les acides vont être évacués, ce qui va faire baisser le taux de cholestérol.
Le brocoli possède trois phyto-nutriments extrêmement efficaces pour détoxifier l’organisme ; il protège la muqueuse de l’estomac et empêche la prolifération des bactéries nocives comme l’Helicobacter pylori.
Le brocoli aide aussi à réduire les risques de cataracte. Il protège l’appareil respiratoire, il est donc utile pour la protection des voies respiratoires supérieures et contre l’asthme. Il aide aussi à réguler la pression artérielle et réduit le risque de maladies cardiovasculaires.
13. CHLORELLA
Grâce à sa membrane fibreuse, la chlorella absorbe les métaux lourds, pesticides, insecticides et engrais chimiques divers, aidant ainsi l’organisme à s’en débarrasser. Elle est une arme anti-métaux. Cette qualité permet leur élimination naturelle en renforçant la vigueur de l’intestin et en épargnant le foie. Cette algue favorise également la reproduction des cellules saines, ce qui permet de lutter contre les dysfonctionnements hépatiques.
Une concentration exceptionnelle en chlorophylle pour oxygéner et assainir.
Les pigments, notamment la chlorophylle et la lutéine, sont en concentration exceptionnelle dans la chlorella. On en trouve bien plus que dans les épinards, qui, pourtant, sont une référence en matière de pigments. La chlorella est le végétal qui contient le plus de chlorophylle de toutes les espèces existantes. La chlorophylle permet d’oxygéner l’organisme, de le détoxifier, de maintenir l’équilibre acido-basique et, surtout, d’équilibrer la flore intestinale.
consommer : les choux, l’ail, les oignons, les échalotes, le poireau…
Alors, vite, adopte au moins trois de ces treize aliments dans ton régime quotidien, ou tous en alternance !
Ah et puis j’oublie, fais du sport, au moins 30 minutes par jour de marche par exemple, ou de la natation :
Et aussi, fais attention aux associations des aliments dans ton assiette, ça facilite grandement la digestion :
Ce qui veut dire pas de riz avec la viande ou le poisson tu vois ?
Si le manque de temps, d’idées a souvent raison de ta motivation, voici quelques pistes pour mieux t’alimenter sans que cela ne devienne une corvée.
À la maison, tu te retrouves à 20h affamée devant ton frigo quasiment vide en te disant : « bon, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir manger ce soir ?! » Et tu finis par faire des pâtes pour la troisième fois de la semaine… Si tu te reconnais dans ce portrait, voici 7 merveilleux conseils pour manger sainement sans te prendre le chou.
Conseil n°1 zéro prise de tête : Commander sur Espace-Terroir
Si tu manques de temps ou d’idées de repas, Espace Terroir te livre la base une fois par semaine. Grâce à eux, tu vas recevoir des paniers avec des produits de qualité et de saison et les fiches recettes nécessaires pour les préparer en moins de 30 minutes. Il ne te reste plus qu’à passer en cuisine ! Tu n’as ni à faire les courses, ni à te casser la tête pour trouver une base de menus sains et savoureux.
Conseil n°2 : Planifie tes repas de la semaine
Je suis bluffée par celles et ceux qui le font systématiquement. Réfléchir avant de faire les courses aux menus de la semaine (en se laissant de la marge pour les envies de dernière minute), permet de chercher en amont des recettes alléchantes.
C’est aussi un bon moyen de manger plus sainement en veillant à ton équilibre alimentaire sur la semaine, et pas uniquement sur un repas. Vive la tartiflette le lundi, suivie d’une soupe de légumes le mardi !
Faire ça à deux permet aussi que chacun sache ce qu’il y a dans le frigo et de prévu au menu.
Conseil n°3 : fais une session cuisine le dimanche matin en écoutant la radio l’émission culinaire sur France Inter à 11h00, « On va déguster » !
Pour manger sainement, mieux vaut cuisiner soi-même qu’acheter des plats préparés trafiqués par les industriels pour te rendre addict au sucre, gras et sel + produits chimiques…Faire une grosse session cuisine de 2-3 heures le dimanche matin après le café et le jogging. On prépare plusieurs plats différents qui se réchauffent bien (comme des soupes, des risottos, des woks, etc). Je trouve ça plus simple de lancer plusieurs trucs en même temps que de devoir retourner en cuisine tous les soirs.
Si tu as un congélateur, tu peux aussi augmenter les proportions de la recette pour avoir du rab à ressortir dans quelques jours ou quelques semaines.
Conseil n°4 : te lancer des défis “légumes de saison”
Si entre toi et les légumes, c’est compliqué, tu peux essayer d’acheter chaque semaine un légume de saison (en petites quantités) que tu penses ne pas aimer ou que tu n’as pas l’habitude de cuisiner.
Une fois l’intrus sur ton plan de travail, il est temps de chercher une manière de le cuisiner qui pourrait te plaire… voir mes recettes ici !
Se réconcilier avec les épinards (dans une sauce tomate, avec une pointe de crème et des linguines), le céleri-rave (en velouté, c’est miam) et le potimarron (pas épluché, rôti au four, ça déchire). Le chou-fleur… les endives… les poireaux…
Conseil n°5 : Varier tes sources de protéines
On mange déjà pas mal de glucides (pâtes, riz), donc ce n’est pas une bonne idée de remplacer la viande par plus de céréales. Par contre, les légumineuses, les œufs ou le poisson sont de bonnes pistes pour diversifier tes apports en protéines.
Tu peux te faire plaisir en jonglant entre les pois chiches, les lentilles noires, vertes, corail, les haricots secs (rouges, blancs, noirs, beluga, azukis…), les fèves, les pois cassés, etc. Et si tu manques d’idées de recettes, mets le cap sur d’autres pays (Liban, Inde, etc) qui font la part belle à la cuisine végétarienne à base de quinoa par exemple.
Ah oui, et n’oublie pas tes apports en fibres (au moins 30 grammes par jour) : en mangeant des légumes midi et soir, plus un ou deux fruits par jour.
Conseil n°6 : Gérer tes fringales
Souvent, tu meurs de faim à 19h, et s’il y a un reblochon dans le frigo, certains sont capables de lui faire un sort. Mieux vaut avoir d’autres trucs à grignoter sous la main (olives, tomates cerises, houmous, carotte…). Et si tu as craqué avant le repas (ça arrive à tout le monde) et que tu n’as plus faim, rien ne sert de te forcer une fois à table.
ça peut valoir le coup de prendre un goûter vers 16h, genre du chocolat noir, des amandes, ou un fruit… pour éviter la chute de glycémie”. (photo . Banane au sésame toasté)
Les légumes et fruits du supermarché, ce n’est pas toujours la joie : provenance lointaine, goût fade, suremballage, perte de vitamines, mûrissage forcé, etc.
Du coup, manger mieux ça passe aussi par repenser ta manière d’acheter. J’ai de la chance, je vis près d’un marché où des producteurs de Haute Savoie, bio ou en conversion, les « ÔChamps » bien nommés, viennent vendre leurs produits chaque semaine. Je ne paye pas forcément plus cher que dans un supermarché bio et je suis sûre de manger des légumes d’à côté, de saison et qui ont du goût. Il y a aussi de la super viande, des bons œufs, du jambon blanc bien gris (jambon rose veut dire plein de E250 = sel nitrité), des noix, du pain bio au levain et tous les légumes sortis de terre la veille !
Bon, on ne va pas se mentir : quand on attaque février, je sature de poireaux, j’achète aussi des avocats qui viennent de loin. Bien que le poireau… c’est tout aussi délicat.
Le mot lasagna est dérivé du grec ancien λάσανα / lásana, « trépied de cuisine ». Il fut ensuite employé par les romains, puis par les italiens, pour désigner le récipient de cuisson, le lasanum, puis son contenu… les lasagnes !
Te reste-t-il souvent du pain complet bio, précieux, aux graines de courges ou de pavot, à peine entamé ? Vas-tu bientôt l’appeler pain perdu ?
Oui mais pas perdu pour tout le monde car ce matin, tu as une idée : une parmigiana façon lasagnes et à la place de la pasta, le pain perdu. Une Parmigiana Pain Perdu…
Ils sont cousins non, pane et pasta ? Alors tu testes, tu t’amuses. Tu ne le dis pas aux italiens. Tout est permis puisque le mot lasagne ne désigne que le plat à gratin…
« Une PPP, une… c’est parti ! »
A tes fourneaux.
Tu vas faire 1 heure de courses, 15 minutes de préparation, 1h30 de cuisson pour vingt minutes de plaisir… avec 5 autres personnes.
Tu pourras les congeler en portions pour les soirs où tu as la flemme de cuisiner. Au moins, dedans, que des bonnes choses, bio et tu fais la nique aux industrielles, trop grasses pleines de produits chimiques, de sucre, etc.
Je continue ? Non, tu as bien compris !
Les courses au magasin bio du coin :
Fais une photo de la liste
1 litre de passata bio au basilic (sauce tomate assez liquide)
4 aubergines de belle taille
4 grosses tomates bien mûres (tu peux faire sans)
Option : 6 champignons de Paris bio
Option : 200g de viande hachée à cuire dans la sauce tomate
Tu l’as déjà : 1 pain rassi de 500g env.
50g de beurre (ou d’huile de noisette)
50g de farine intégrale bio
1 l d’eau de cuisson de légumes (tes poireaux de la veille)
25cl de crème de lait de brebis ou de crème d’amandes
100g de parmesan en poudre
huile d’olive
1 gros oignon rouge
16 olives noires confites dénoyautées
sel, poivre, muscade, curcuma
thym, origan
basilic frais
Mets ton tablier et lave tes mains au savon !
Huile ton plat à gratin préféré, pour visualiser le final.
Tranche assez finement en long les aubergines lavées, non épluchées bien sur.
Les précuire 10 min sur la grille du four
Taille l’oignon rouge en très fines lamelles
Pareil pour les tomates…
Coupe en 2 les olives noires
Découpe des tranches de pain pas trop épaisses
Enlève une partie de la croûte trop dure (-> croutons pour salade), ou pas !
Continue tes préparatifs :
Tu vas faire une béchamel assez épaisse : Sur le feux, fais un roux blanc avec le beurre chaud ou l’huile de noisette, dans lequel la farine va cuire jusqu’à mousser, on dit qu’elle fleurit. Mélange en surveillant…
Saupoudre la farine chaude de muscade et de curcuma. Ne pas faire roussir !
Verse sur ta farine ainsi précuite le litre de bouillon et remue, la farine va gonfler instantanément…
Détends la béchamel prise avec la crème, ajoute 80 g de parmesan. Goute et rectifie en sel et poivre.
Préchauffe ton four à 180°
Tu peux enfin monter ton plat de lasagne :
D’abord, une fine couche de pain
Puis une couche d’aubergines, une couche de tomates (là, j’ai fait une bolognaise avec champignons frais, c’était très très gourmand… une variante avec du thon? Oui aussi !)
à chaque strate, un saupoudrage d’herbes (thym, origan), de sel poivre, quelques olives noires, un peu d’oignon, un peu d’huile d’olive.
Continue en alternant les aubergines, les tomates, le pain…
Sur la couche du milieu, deux louches de béchamel pour le moelleux
Finis par des aubergines bien rangées à plat
Verse le reste de ta béchamel, comme une couette de plumes.
Saupoudre du reste de parmesan, poivre.
Passe au four environ 1h30… que les aubergines soient fondantes.
Surveille : baisse à mi-cuisson à 150°… doré, pas brûlé !
C’est un plat complet.
Le pain devient alors très fondant, contrairement aux pâtes à lasagne, ce qui rend le plat moelleux et gourmand à souhait pour ton plus grand plaisir.
Sers-le aussi réchauffé le lendemain, à tes enfants, tes amis, tes amours…
… avec un mesclun de basilic frais, persil plat, pourpier et roquette, qui ne supportent aucune cuisson, leurs vitamines encore moins !
« Nous avons tout essayé, tout goûté, reniflé, tout cru ou tout cuit, tout emporté à la maison, ou pas. »
Apprendre à tenir un couteau de chef, cuisiner les classiques, salés ou sucrés, les bases de la nutrition, les appliquer ensemble puis les relier à l’histoire et la géographie des produits selon la saison.
Connaître et choisir aliments, légumes, céréales, viandes, poissons, etc. Ludique, nourrissant, bon pour la santé et la culture ! »
Je vous propose d’organiser un atelier de cuisine chez vous, qui serait la préparation du repas à suivre avec vos amis ou pour vos enfants dès huit ans, anniversaires et autres prétextes gourmands…
Je vous fournis un carton d’invitation, un « bristol » à l’ancienne, que vous enverrez à vos invités, personnalisé au recto :
Vous pouvez aussi (vous) offrir, avec un bon cadeau, un rendez-vous shopping relax, curieux et gourmand tout en faisant vos courses « avec chauffeur et une nutritionniste » !!
détails ici Rendez-vous sur demande par e-mail ou téléphone :
saperlipopote@obma.ch – 077 458 36 28
———————————————————————————————————————
Archives Ateliers Adultes, suite…
Atelier Culinaire Saperlipopote pour adultes
« Des fleurs dans mon assiette ? »…
Les idées avec les fleurs d’artichaut, fleurs d’acacia, pâquerettes, les fraises, la rhubarbe, les asperges…
« ils sont umamii… les Sushiis de Kricrii ! »
Reportage photo Saperlipopote : Okinawa, les algues, le Japon des centenaires
Histoire et dégustation de tomates anciennes, pleine terre sans produits, parfumées, mûres !
En couple avec Mam’zelle Mozzarella, M’ame Burrata…
de CASA MOZZARELLA à PlainPalais, faite par les italiens des Pouilles, une tuerie.
Atelier2. c’était lundi 4 novembre 2013
Vins, épices et bisons
Apprendre à déguster les vins pour de vrai.
Découvrir la viande de bison bien de chez nous enfin de chez Laurent Girardet … La langue et plus encore… courage !
Quiz « épices » , poivres rares à humer, à deviner…
Atelier24.La Viande, Les Chefs… novembre 2012.
Nous avons goûté une langue de bison à la moutarde en grains et une purée de céleris au parmesan, bourgeons de sapin au miel…
Comment faire sécher un magret de canard frais ? Nous avons goûté…Il était un peu salé mais de bonne allure. Accompagné d’un St Nicolas de Bourgueuil, rouge léger de la Loire.
Reportages :
La meilleure viande de bœuf est suisse : « Pure Simmental »
le Marsillon*, poulet suisse noir à cou nu de Troinex !
Le Bison de Genève à la boucherie Gerber*, Versoix
L’agneau et le boeuf angus de la Ferme du Pré Vert* à Genthod
Le beurre cru et la crème de Jersiaises, Satoriz Gaillard
Discussion : Les couteaux de chefs, cuissons, quelques trucs. QUIZ de la faim, pour le dernier atelier avant les vacances … en 13 questions. Bravo, Ils ont gagné un expresso au Café Julienne !
Mardi Saperlipopote !
Les enfants ont cuisiné avec Mathilde.
Salé : patatarte pour QUICHE VERTE
Sucré : Fondue de rhubarbe d’un jardin et fraises, ricotta au sucre de coco
Atelier23 Nos asperges vertes de Meyrin et IG bas – Lundi 13 Mai 2012
Soyons locavores ! Cuisson, recettes, culture, histoire.. et dégustation.
En cadeau, chacun est reparti avec une petite botte de mignonnettes de Meyrin à faire chez soi.
Atelier22. LUNDI 29 AVRIL 2013 – L’ OLIVE, DE L’OR EN FLACON. Les meilleures huiles, dégustations, le régime crétois de François Couplan, ethno-botaniste.
Faire et déguster la confiture d’olives noires aux amandes et pignons.
Cuisine méditerranéenne, discussions animées et intéressantes avec Line et Soad, adorables ambassadrices de la cuisine marocaine et Lina de la cuisine sicilienne, merci !
Atelier21. Lundi 15 avril –DES FLEURS DANS TON ASSIETTE !
LES FLEURS COMESTIBLES : Le miel et les fleurs en cuisine. Les fleurs d’acacias ou de lilas en beignets ! Avec Kashia et Muriel, horticultrices ! LA RHUBARBE, c’est presque la saison : faire son chutney, démonstration. LES CRUDIVORES… fruits, fleurs… Fines herbes, faire son pesto perso….
Atelier19. Lundi 18 mars 2013
LA CUISINE ASIATIQUE 非公式の うま味
Loan Schroeder Thi Bich, Pharmacienne à Plan-les-Ouates nous a joyeusement cuisiné des plats de son merveilleux pays, le Viet nam.
Nous avons goûté des algues, bu du thé Hojicha bio, un thé japonais toasté et passé un très bon moment gourmand !
Reportage photo : Okinawa, les algues, le Japon des centenaires.
Atelier18. LUNDI 4 MARS « PRESQUE TOUT SUR LES POISSONS »
Nous avons dégusté et baptisé ensemble un nouveau gravlax « IMPÉRIAL » au thé fumé et à la betterave, d’0ù la couleur géniale sur la photo car j’ai pu juste sauver une tranche ! Un autre saumon est en train de confire au frigo fait hier soir dans l’atelier.
Atelier 16. LUNDI 4 FÉVRIER – La Saint Valentin
Une revue des aliments aphrodisiaques. La couleur rouge…Le piment d’Espelette. Les huîtres, comment les ouvrir vite et bien, pochées, en tartare, en gelée, gratinées, etc. Un menu « séduisant »…du champagne, du foie gras… A refaire, Saperlipopote !
Atelier 15. LUNDI 28 JANVIER – LES CRÊPES
L’injéra d’Éthiopie Merci à Carole Barat. (chandeleur le samedi 2 et mardi gras 12 février)… Très sympa.. et grâce à Louis nous sommes allés déguster au Québec une crêpe aux pommes et sirop d’érable. On a goûté !! On s’est régalés..
Aux 3 saveurs pistaches – cacao – noisettes . Les 3 sont bien mais je préfère les pistaches, le cacao étant plus masculin, un peu amer mais bien intégré. Pistache, c’est très joli ce vert au milieu et le goût est sympa. Noisettes, le goût se perd mais le croquant est bien. Le plus gourmand est celui aux pruneaux marinés à l’armagnac… slurp !
LE CARDON, ROI DU GENEVOIS
Résultat de la dégustation:
1. Le cardon argenté genevois AOC, acheté en pied, épineux à souhait et à éplucher avec des gants, fût 100% plus parfumé (arôme d’artichaut) que le sous vide. Alors courage !
2. Ne pas chercher absolument à mettre d’autres goûts bouffons avec ce Roi de Plainpalais; à peine une pointe de foie gras de canard cru, sel poivre et toujours goûter pendant la préparation. Ce qui n’empêche pas de rester curieux et inventif…
Reproduction interdite de tout ou partie des textes ou photo de ce site sans mon autorisation écrite. Elle ne pourra être autorisée qu’avec mention de l’URL de ce site.
« 3 mois sans manger, 3 jours sans boire, 30 heures sans dormir, 3 minutes sans respirer ! »
En matière de nourriture, notre biologie est mieux adaptée
au manque qu’à l’excès !
« La personne qui n’est pas capable au quotidien de refuser le fromage ou le gâteau qui lui nuit à la fin d’un repas, comment peut-elle espérer mener à bien un jeûne et la reprise qui va avec ? »
L’incroyable force du jeûne
La recherche sur le jeûne a beaucoup progressé. On découvre aujourd’hui que cette pratique ancestrale a de nombreux effets positifs sur un organisme sain ou malade.
Moins connu que le Ramadan, le Carême est une période de 6 semaines et demie de jeûne, qui commence environ à la mi-février et s’achève le dimanche de Pâques. La différence avec le Ramadan est que le jeûne dure toute la période du Carême, sauf les dimanches, alors que le Ramadan est paradoxalement une période de forte augmentation de la consommation alimentaire, due aux fêtes rituelles qui ont lieu chaque soir au coucher du soleil. Hypocrisie ou jeûne partiel ?
Repas léger et digeste : poisson, légumes, citron
Pourquoi le Carême dure-t-il six semaines et demie, soit 46 jours ?
Parce que, pour se préparer à Pâques, fête de la résurrection de Jésus, les chrétiens commémorent les 40 jours que Jésus passa au désert, sans boire ni manger (y compris la nuit). Or, les dimanches du Carême ne sont pas jeûnés. Tu retires donc 6 dimanches de cette période de 46 jours et tu obtiens… bravo, 40 jours.
On constate qu’après 48 heures de jeûne, un grand nombre de gènes modifient leur expression. Certains se mettent en veilleuse, d’autres se mettent en route. On note en particulier un ralentissement brutal de la machinerie dévolue à la division cellulaire : les cellules cancéreuses cessent de se multiplier à la même vitesse.
Le corps puise alors dans ses réserves en sucres, présentes surtout dans le foie et un peu dans les muscles. Elles sont épuisées en deux à quatre jours. Ensuite, le corps prend sur ses réserves en graisses, lesquelles doivent être transformées en corps cétoniques pour parvenir au système nerveux central (encéphale, cervelet et moelle épinière) – qui a besoin d’énergie pour fonctionner. Ainsi le 4ème jour peut être difficile à passer du fait de la crise d’acidose, responsable de faiblesse, de nausées et de migraines. Il faut connaître ce cap délicat pour avoir le courage et la persévérance de continuer. Boire beaucoup aide.
Nos réserves en graisse, qui constituent le tissu adipeux ou graisseux, sont sous la peau, mais surtout dans l’abdomen, dites graisses viscérales. Elles peuvent nous permettre de tenir près de 3 mois, évidemment en maigrissant alors de façon très importante.
Si le jeûneur persévère au delà de 3 ou 4 jours, il entre alors dans une phase légèrement euphorique, sédative, car il a passé le cap et une sorte d’appétit intellectuel et même spirituel apparaît quelle que soit la croyance (… utilisé par les religions, tiens tiens !). C’est l’effet mental très positif du jeûne. Il faut associer toujours à cette restriction alimentaire totale, une activité physique quotidienne au grand air si possible, donc la réaliser en dehors de son milieu de vie habituel, sans éviter la surveillance médicale pour les plus fragiles.
Pendant le jeûne, l’organisme perd de la masse graisseuse mais aussi de la masse musculaire. Or le système immunitaire utilise les protéines des muscles pour créer des cellules tueuses naturelles qui luttent contre les tumeurs et les virus. Le jeûne est donc déconseilléaux personnes minces qui ont trop peu de masse musculaire car elles risquent de voir leurs capacités immunitaires se réduire.
Pour les maladies auto-immunes, le jeûne ne permet pas une guérison à long terme sans une modification en profondeur des habitudes alimentaires, et en particulier la suppression des céréales à gluten et des produits laitiers.
En faisant une pause de quelques jours, l’idéal étant 8 jours, cela permet au corps de se détoxifier. Lorsque le tube digestif est au repos, le foie* entreprend un nettoyage en profondeur. Cela permet aussi au microbiote de se normaliser. Le système immunitaire devient plus efficace dès le 3ème jour de jeûne, nos cellules arrêtent de se multiplier et activent leur programme de réparation, elles se défendent mieux contre le stress oxydatif ou contre les altérations de l’ADN, la cellule cancéreuse a muté, elle ne supporte pas le jeûne et surtout le manque de sucre son unique aliment, incapable de basculer en mode protection, le jeûne peut donc prévenir, ralentir la formation de tumeurs.
L’arthrose et les maladies des articulations, membres ou dos, sont dues à des dépôts protéiques. Si on fait deux jeûnes d’une semaine par an ou de régime excluant tout forme de protéines y compris végétales comme les légumineuses ou les oléagineux, pendant quelques mois, les tissus se nettoient en permettant aux articulations de se réparer plus facilement. Le système immunitaire se rééquilibre et cesse alors d’envoyer des protéines inflammatoires.
Les 7 vertus incroyables du jeûne :
Jeûner affûte les fonctions cognitives
Jeûner améliore les défenses immunitaires
Jeûner régénère la peau face à l’acné et à l’eczéma
Jeûner ralentit la croissance des tumeurs cancérogènes
Jeûner permet de mieux contrôler l’appétit et de perdre du poids
Jeûner combat le diabète
Jeûner apaise la dépression
Je veux bien essayer le jeûne… Comment faire ?
Une fois que tu es décidé(e) à essayer le jeûne, tu as besoin de définir des règles. Il s’agit de trouver une méthode qui te permette aussi de retirer un maximum des bienfaits du jeûne. Ces règles vont t’aider à jeûner dans les meilleures conditions.
Il ne faut pas jeûner de façon radicale sans faire attention aux conséquences sur ton corps. Tu dois jeûner de façon à pouvoir continuer à vivre, travailler, dormir et faire du sport normalement. Par conséquent, il faut bien sélectionner les aliments que tu manges. Ils sont indispensables pour garder l’énergie dont tu as besoin.
Il faut te fixer un objectif réaliste pour tenir dans la durée.
Trouve la méthode de jeûne qui te convient
Personnellement, j’ai choisi tous les jours le jeûne de 18 heures, de mon repas du soir au repas du lendemain midi. C’est celui qui permet au foie de se reposer. Au réveil, un demi-litre d’eau d’Hépar au PH de 7,2 …et ensuite un grand café au soleil !
Voici les méthodes de jeûne les plus pratiquées. En suivant les conseils de ceux qui ont déjà tout essayé, tu maximises tes chances de réussite.
Plutôt que d’attaquer directement avec le jeûne intégral de 15 jours… Il est logique de commencer doucement par le jeûne intermittent. C’est un excellent entraînement avant de passer à un jeûne de plus de 72 heures.
NB. Le jeûne intermittent n’est pas destiné aux personnes qui souffrent de troubles en rapport à l’alimentation : boulimie, anorexie mentale, pica, etc.
Voici ce que tu pourrais attendre du jeûne intermittent :
– Perdre du poids: Des études ont montré que le jeûne intermittent est aussi efficace que la restriction calorique pour perdre du poids, protéger le cœur et combattre le diabète de type-2. Le jeûne intermittent permet de manger moins sans trop souffrir de la faim.
– Réduire l’asthme : Les personnes asthmatiques et en surpoids observent que leur asthme diminue grâce au jeûne intermittent.
– Ralentir le vieillissement :Chez la souris, le jeûne intermittent permet de ralentir le vieillissement en protégeant le cerveau.
Le jeûne intermittent, 6 méthodes éprouvées
Le jeûne intermittent consiste à répéter très régulièrement des séances de jeûne court. Contrairement aux séances de jeûne total de plusieurs jours, le jeûne intermittent peut être pratiqué en permanence, tout au long de l’année, sans perturber la vie quotidienne. C’est comme une nouvelle manière de vivre. Il faut marquer sur un calendrier au début.
1. Le jeûne 5/2, soit jeûner 2 jours par semaine
Le jeûne 5/2 consiste à manger normalement 5 jours par semaine. Puis 2 jours par semaine non consécutifs, manger uniquement 500 calories.Tu peux jeûner par exemple le mardi et le vendredi, où tu prends 2 petits repas de 250 calories chacun.
Pour te donner une idée, 2 œufs et une salade t’apportent 250 calories. Tu trouveras sur Internet des tas de sites te donnant des idées de plats à 250 calories, à la fois rapides et savoureux. Si tu te contentes d’un plat moyennement copieux (sans entrée, ni fromage, ni dessert), tu ne devrais pas excéder 250 calories. Cela me fait penser à Hara Hachi Bu, « mange 80% », soit le régime d’Okinawa, qui équivaut à sortir de table en ayant faim.
Première chose, faire un jeûne efficace, c’est le faire à l’eau. Si on veut éliminer tout ce qui est indésirable en nous le mieux possible. Mais pour qu’un jeûne à l’eau soit très nettoyant il faut qu’il dure plus qu’un jour.
Or il ne faut pas commencer par un jeûne à l’eau de plus d’un jour la première fois. C’est à la fois inutile et éventuellement dangereux. Parce que ton corps le vit comme une secousse brutale et ne se met pas immédiatement en mode élimination s’il n’est pas habitué à la privation de nourriture solide.
Ce jeûne hebdomadaire est harmonieux, respectueux de la flore intestinale. C’est extrêmement efficace à la longue et te permet de t’entraîner éventuellement pour un jeûne plus long et à l’eau, dont la durée sera progressive et pratiqué de six mois en six mois par exemple. L’organisme commence à mettre en place des mécanismes de nettoyage qui seront stoppés beaucoup trop tôt pour pouvoir donner un résultat réel. Ce sera du stress pour ton organisme plus que tout autre chose.
Une journée à l’eau devrait donc être précédée d’une journée d’alimentation très légère et suivie également d’une journée légère. Sinon ton corps aura une réaction inverse à celle recherchée, il accumulera par peur de manquer !
Une journée légère ?… Une journée verte.
Mon velouté d’orties !
Les légumes vertsreposeront plus ton système digestif que les fruits. Les fruits sont surtout nettoyants, ce qui n’est pas de tout repos ! Plus tes légumes verts seront cuits, plus ils reposeront ton corps. Comme les nutriments seront en grande partie détruits, la fonction nutritionnelle ne sera pas vraiment activée et les fibres pourront servir surtout de balai. Les crudités conviennent moins puisqu’elles sont pleines de nutriments que le corps devra assimiler. C’est du travail là aussi, les fibres non cuites font travailler beaucoup l’intestin.
On n’est pas des oies !
Que se passe-t-il dans ton système digestif, un jour ordinaire ?
Que nous le voulions ou non, notre corps n’a pas toujours envie d’être nourri, gavé encore moins, on n’est pas des oies ! De midià 8 heures du soir, ton corps aime à être bien nourri. Là, il est disposé naturellement à digérer ce que tu lui offres. A partir de 8 heures du soir il n’a qu’une envie, que cela cesse ! Jusqu’à 4 heures du matin il va s’employer à assimiler cette nourriture. C’est mieux de ne pas insister… Et de 4 heures du matin à midi que fait-il avec plaisir ? Il élimine ! Fiche-lui la paix.
Tout le monde veut éliminer à notre époque, mais personne ne respecte ce temps dévolu naturellement à ce nettoyage spontané du corps. Ce qui amène à comprendre que ne pas manger le matinest un cadeau à faire au système digestif…
Oui, je sais, tu ne l’entends pas de cette oreille.
Tu ne l’avais même d’ailleurs jamais entendu non ?
→ Ne manges rien avant midi ou alors le plus tard possible le matin, par contre c’est le bon moment pour boire au moins un demi litre d’eau, du café ou du thé (avec un peu de sucre mais sans lait donc) dès le réveil. C’est aussi le bon moment pour une heure de marche à jeun par exemple !
Commence par déjeuner d’un fruit ou d’un légume cru (tomate, concombre, kiwi…) vers midi – ou tout du moins 16 à 18 heures après ton dernier repas de la veille – puis fais-toi plaisir avec un repas normal. (sans dessert ni fromage !)
Pourquoi aimes-tu manger le matin ?
Le besoin de manger le matin est plus psychologique que physiologique. Cela répond surtout à la nécessité de faire cesser la détoxication, qui dans certains cas (nourriture trop riche la veille) entraîne un petit mal-être. Manger stoppe immédiatement l’élimination et on se sent mieux. On pense donc que manger le matin nous convient…
La pratique à la mode du jeûne intermittent s’inspire bien sûr de ces rythmes naturels. Elle a des effets très importants sur la santé, mais impose un temps sans s’alimenter le plus long possible idéalement jusqu’à dix-huit heures de la veille au soir à midi.
2. Le jeûne 16/8 : jeûner 16 heures par jour
Le jeûne 16/8 implique de restreindre la plage où tu manges à 8 heures par jour, contre 16 heures de jeûne. tu couvres ainsi les 24 heures qu’offre la journée.
Dans la plage de 8 heures, tu peux caler 2 ou 3 repas. (midi, 16h et 20h)
Durant la phase de jeûne, limite-toi à boire de l’eau, du thé ou du café. Tu découvriras qu’ils aident à maîtriser la faim. Durant la phase dédiée à l’alimentation, mange sainement et en quantités raisonnables – surtout si tu fais peu d’exercice. Si ton alimentation est pauvre en glucides (féculents, pain), tu constateras que le jeûne 16/8 est facile à respecter.
3. La méthode Manger-Stop-Manger : jeûner durant 24 heures une à deux fois par semaine
La méthode Manger-Stop-Manger consiste à jeûner complètement un à deux jours par semaine. Cette méthode a été élaborée par Brad Pilon, un spécialiste canadien de la nutrition.
Compte 24 heures d’un repas à l’autre : Jeûner de la fin du dîner ce soir jusqu’au dîner demain soir, ça peut être du déjeuner au déjeuner du lendemain… ou même du petit-déjeuner au petit-déjeuner. Le résultat est le même. Bien entendu, tu ne prendras pas d’aliments solides ni d’alcool pendant le jeûne.
N’essaye pas de rattraper le jour de jeûne en mangeant 2 fois plus le lendemain.
Contente-toi d’une portion normale comme si de rien n’était.
Malgré ses bienfaits sur la santé, la méthode Manger-Stop-Manger reste difficile à suivre malgré tout – surtout après la 20e heure de jeûne. C’est pourquoi il est conseillé de commencer par le jeûne 16/8, puis d’allonger progressivement la durée du jeûne jusqu’à 24 heures. Et n’oublie pas de boire beaucoup (de l’eau)… ça aide vraiment.
4. Jeûner un jour sur deux
Une fois que tu maîtrises la méthode Manger-Stop-Manger, tu peux accroître la cadence des jeûnes. L’objectif est de parvenir à alterner un jour de jeûne avec un jour normal. Je te déconseille de commencer directement à jeûner de façon extrême. Pour rendre la chose supportable, certains préconisent de manger 500 calories les jours de jeûne. C’est un bon compromis.
5. Le Régime du Guerrier : jeûner toute la journée, puis prendre un vrai repas le soir – Le ramadan ?
Cette méthode consiste à manger de petites portions de légumes et de fruits crus la journée 20 heures durant… puis prendre un vrai repas le soir, dans une fenêtre de 4 heures.
Le Régime du Guerrier a été rendu populaire par Ori Hofmekler, un ancien membre des Forces spéciales israéliennes et spécialiste reconnu de la nutrition. Il a analysé en profondeur les réactions du corps humain aux situations de stress extrême, notamment lors d’opérations militaires. Il a croisé ses observations avec les recherches existantes sur les habitudes des guerriers ancestraux. Il insiste sur l’importance de consommer des aliments aussi peu cuits ni transformés que possible.
Gaspacho en morceaux !
6. Le jeûne spontané : saute un repas quand ça t’arrange !
C’est ma méthode préférée pour apprendre à jeûner. Je ne mange pas le lundi midi ! Faut dire aussi que cela me « fait des vacances » car je cuisine beaucoup et entre les courses, le stockage, la charge mentale, la cuisine, le rangement… c’est un job à mi-temps !
Si ta vie n’est pas régulière, que ton rythme change toutes les 2 semaines, que tu es invité à droite, à gauche, au restaurant, que tu ne peux pas toujours choisir le menu ou refuser ce que l’on te sert… les jeûnes très codifiés te paraîtront impossibles à respecter sur le long terme. Cette méthode est faite pour toi.
S’occuper, tromper sa faim ! (photo : Croatie)
Tu n’es pas obligé de suivre une méthode stricte pour récolter les bénéfices du jeûne.
Ne fais pas une fixation sur les 3 repas par jour (ou 4 si tu prends un goûter). Ton corps n’a absolument pas besoin de manger toutes les 4 heures, au contraire. Souviens-toi que ton corps a en permanence des réserves suffisantes pour survivre environ 3 mois sans nourriture, à condition que tu boives de l’eau. Tu ne vas donc pas « mourir de faim » si tu sautes un repas ou deux d’affilée.
Au lieu d’avaler n’importe quoi, comme des sandwichs de mauvaise qualité (et chers, regarde le prix au kilo !) et autres friandises écœurantes, boire de l’eau suffit. C’est un excellent moyen d’assainir ton corps.
De même, lorsque s’annonce un dîner copieux et bien arrosé, tu peux sauter le repas précédent ainsi que le repas de midi du lendemain. La difficulté est moins importante qu’on peut l’imaginer. C’est bon pour ta conscience aussi !
Du vert… Du rouge… (pas du vin, hé dis donc toi !)
…Ou encore, lorsque qu’il est midi mais que tu n’as pas réellement faim. Ou alors que tu es absorbé par une tâche. Ou encore si tu n’as pas vraiment envie d’aller faire les courses ou de cuisiner. Profite de ces événements pour sauter un repas. Prends un café !
Clique sur la photo et ton café coulera, petit curieux !
1er élément indispensable pour réussir : la bouteille d’eau
L’astuce consiste à avoir une bouteille d’eau toujours à côté de toi… et d’en boire une gorgée dès que la faim se fait sentir. Lors d’un jeûne intermittent, la faim n’est pas omniprésente. C’est un peu comme l’envie de dormir qui se fait sentir à intervalle régulier de 90 minutes. Si tu tiens bon en essayant de rester éveillé, tu repars pour un nouveau cycle d’éveil et l’envie de dormir ne se fait plus sentir. De même pour la faim. Si tu l’ignores quand elle te taraude, elle finit par s’en aller pour quelques heures, tu es alors libre de penser à autre chose.
2ème élément indispensable : l’alimentation de qualité
Le jeûne spontané n’est pas une excuse pour la malbouffe spontanée. Dès que tu as le choix, efforce-toi de manger sain, des amandes, des pommes, du concombre, des carottes crues par exemple. C’est la qualité de l’alimentation qui compte. Ceci est valable pour toutes les variations du jeûne intermittent. Et même pour toutes les circonstances.
Psst… Au fait, tu veux te détoxifier ? Alors les aliments, en biohein ! A quoi cela sert-il de nettoyer d’un côté si c’est pour salir de l’autre ?…
« J’aimerai jeûner s’il vous plaît !«
Présenté par Mathilde Bussy, Épicurieuse Culinaire Militante – Juillet 2016Atelier Culinaire Saperlipopote !
Mais il y a des graines, des fruits, des légumineuses, des algues, des légumes, des épices…
A ton cabas !
Entrée :
Carpaccio de fruits exotiques. Ananas, sanguines, kiwi, avocat, mango, pignons, ciboulette, vinaigre balsamique, sel, poivre, poivre rose écrasé, huile d’olive.
Plats chauds :
Fricassée en wok : Shiitakés, aubergines précuites au MO, huile sésame toasté, sésame graines, oignon rouge, sel herbamare et thym, cajous toastées.
Enfournée : Patates douces, 1 pouce de curcuma frais, 1 pouce de ginger, poudre de curry indien, sel, pistaches. Huile de cameline, 1 verre d’eau, à couvret 30 min à 180°.
Risotto : pois chiches concassés, 20cm algue kombu, raisins, oignons rouges, sel herbamare, huile d’olive (démarré comme le risotto à sec/huile puis cuisson à l’eau env. 20-25 min en touillant pour évaporer mais laisser crémeux, huile à la fin)
Accompagnement :
Verdure rafraichissante : Chou kale*, roquette*, pourpier d’hiver* , grenade, pousses de betterave, pickles de chou rouge maison, vinaigrette…
Pickles de chou rouge : émincer le chou (enlever les grosses côtes), faire bouillir de l’eau avec moitié vinaigre japonais salé umeboshi : Gouter car il sale bcp, les miens sont un peu trop salés – mettre en bocal le chou cru, avec des grains de poivre et du laurier, et verser le « vinaigre » bouillant dessus, fermer à chaud. Attendre 3 semaines avant de les manger ! Une fois ouvert, on peut ajouter un peu de vinaigre, à voir. Tous les légumes peuvent être mis en saumure lacto-fermentés
Cédrat bio mariné : huile d’olive, sel, sucre, poivre. Trancher très finement à la mandoline.
Dessert :
Panna cotta aux figues* : Lait d’avoine bouillant avec agar-agar, sucre vanillé + bâton de vanille gratté. Noisettes pilées grillées au beurre sucré. 1 fruit au sirop égoutté très froid. Au frigo au moins 8h avant.
Thé :Canelle/ginger/anis étoilé, avec des petits sablés !
Le café est issu du cœur du fruit – la cerise, qui contient 2 grains ou endospermes – d’un petit arbuste appelé le caféier. Il ne donnera des fruits qu’au bout de 5 ans et en vivra quarante.
Comme le cacaoyer, le caféier a besoin d’un climat spécifique, forestier, ombragé, chaud et humide comme le climat équatorial / tropical. La température doit se situer entre 17°C et 30°C , l’idéal étant 25°C , et les précipitations annuelles autour de 1200-2000 millimètres par m2. Il fleurit lors des pluies et vu qu’il y en a souvent, les récoltes se font donc durant toute l’année.
Caféier en fleurs
Une fleur met environ 9 mois pour se muer en fruit, la cerise, laquelle passe du vert au rouge. A ce moment-là, on peut la récolter. Mais il faut laisser murir les vertes !
Café bourbon pointu
Les cerises de cafésont cueillies à la main ou au peigne. Lors de la cueillette, les piqueurs sélectionnent les bons grains à plusieurs stades. Ce café est revendu à un prix plus élevé à des coopératives, ce qui offre une meilleure qualité de vie aux fermiers.
La meilleure façon de récolter les cerises de café est manuelle – le picking – grain par grain, d’autant que le caféier produit toute l’année, donc l’on peut retrouver sur la même branche des fruits à des stades de maturité différente. Il est important de pouvoir les sélectionner : un fruit pas assez mûr donnerait un goût âpre et un fruit trop mûr peut faire fermenter la récolte.
Arabica, cerises mûres et cerises vertes
Pour éviter les maladies et donc le traitement, Les cafés verts bios sont cultivée sur le flan de hautes montagnes, en altitude.
Le café vert bio est un arabica.
L’Arabica est l’espèce la plus cultivée (75% de la production mondiale) et est celle qui est de loin de meilleure qualité… mais aussi la plus délicate. Elle se développe à une altitude qui va de 600m jusqu’à 2500m. Sa saveur est parfumée, nuancée, légèrement acidulée, douce et ronde. Elle contient moins de caféine (entre 0,9 et 1,7 %) que le robusta.
Les cafés arabicas bio d’altitude sont réputés pour leur grande qualité. Enfin le café vert bio est préparé humide, ce qui lui permet de conserver ses qualités gustatives et diététiques
Structure du fruit et de la graine du caféier :
1: sillon central
1: sillon central
2: grain de café (endosperme)
3: peau du grain (tégument ou baugue)
4: parchemin (endocarpe)
5: couche de pectine
6: pulpe (mésocarpe)
7: peau du fruit (exocarpe)
Il existe deux méthodes de traitement du café vert.
1. La méthode naturelle : le café séché au soleil sur des tamis spéciaux en ayant soin de retourner les graines plusieurs fois par jour (jusqu’à 20 fois), de les rentrer la nuit etc…
Souvent cet étape est suivie d’un séchage final dans un séchoir à température maximale de 35-40°C. Cela peut durer 3 à 4 semaines.
Ensuite l’enveloppe du fruit est cassée pour libérer les 2 grains.
2. Ia méthode express : le café lavé, les cerises fraîches sont plongées dans l’eau puis dans un épulpeur. Les grains verts libérés de leur pulpe sont séchés au soleil pendant une dizaine de jours. Probablement la plus employée, time is money !
Les propriétés du café vert…
Le café vert est un aliment sain plein de vertus. C’est un produit souvent conseillé par les nutritionnistes, par les homéopathes et phytothérapeutes. Des chercheurs américains et japonais ont d’ailleurs démontré ses vertus dans « American Journal of Nutrition » et dans « Annals of Internal Medicine ». Ils mettent en avant la présence d’acide chlorogénique qui permettrait d’absorber rapidement les sucres et les graisses.
Précaution :
Le café vert est un ingrédient santé naturel plein de bienfaits. Cependant, il ne faut pas le consommer de manière excessive. Je te recommande d’en boire 2 tasses maximum par jour. En cas de consommation abusive, le café peut avoir des effets sur le rythme cardiaque et la nervosité. Du fait de ces propriétés stimulantes, ne le bois pas en fin de journée, au risque d’avoir des difficultés à t’endormir.
Composition
Le café vert renferme 50% de glucides, suivi des lipides (plus ou moins 15%) et les protéines, environ 12%. La caféine est bien sûr aussi présente dans le café vert, c’est ce qui lui donne ses attributs revigorants. Le café vert n’est pas en reste d’antioxydants (acides chlorogéniques) aux effets protecteurs.
Mais la raison principale de consommer du café vert, est sa forte teneur en cafestol et en kahweol. Ces deux substances* disparaissent lors de la torréfaction. Tu l’auras compris le café vert est la version saine du traditionnel café ! (Sans compter que ‘le brûlé’, réaction de Maillard, est toxique)
*Elles induisent l’action de la Glutathione-S-Transférase ou GST, enzyme qui se charge d’activer le système de désintoxication de l’organisme, grâce au foie.
Comment le consommer ?
Le café vert ne se consomme pas comme un café noir normal. Son goût et sa texture en sont d’ailleurs très différents.
En infusion froide ou chaude :
La manière la plus simple de consommer le café vert pour mincir est de déposer 10 grainsau fond d’une tasse ou d’un verre et de le remplir d’eau froide ou chaude. Laisser ensuite reposer une nuit entière à température ambiante. Bois le verre à jeun le matin, avant le petit déjeuner. Si tu le souhaites, tu peux aussi boire une seconde tasse au cours de la journée, après le repas de midi par exemple. N’en bois pas trop tard non plus car le café vert garde ses vertus excitantes qui t’empêchent de dormir. Unverre de café vert infusééquivaut à une tasse de café classique, à ajouter à ta consommation de café torréfié !! Ne multiplie donc pas les sources de caféines. L’idéal étant de consommer une tasse de café vert par jour pendant plusieurs mois.
Alors, ces propriétés ?
Amincissantes
Le café vert favoriserait la perte de poids grâce à ses effets diurétiques et détoxifiants. Plutôt que de recourir à des pilules, vous pouvez simplement utiliser des fèves de café vert bio. Les effets minceur viennent de la caféine qui brule les graisses et l’acide chlorogénique accélère l’évacuation des graisses et sucres. Bien sûr, les effets minceur et drainants du café vert sont efficaces dans le cadre d’une alimentation équilibrée. Il est aussi important de faire du sport, d’autant plus que le café vert vous donne de l’énergie.
Dynamisantes
Le café vert est énergisant comme tous les cafés. C’est la caféine et particulièrement les alcaloïdes qu’elle contient qui lui confère cet effet. Le café vert donne un coup de vitalité à ton organisme et aide à lutter contre la fatigue. La caféine augmente aussi l’endurance du corps. Bois donc une tasse café vert avant le sport. L’acide chlorogénique présent dans les grains de café vert a une action sur la circulation du sang dans le cerveau et ainsi l’activité cérébrale. La perception, la réflexion et la mémoire sont donc plus efficaces !
Je répète : il faut éviter de boire du café vert ou noir en fin de journée, au risque d’avoir le corps et le cerveau encore en pleine activité au moment de dormir.
Détoxifiantes
Le café vert comporte beaucoup de cafestol et de kahweol. C’est en fait à ce stade qu’il en contient car ces substances disparaissent lorsque le café est cuit à forte chaleur.
Ces deux éléments stimulent une enzyme (Glutathione-S-Transférase) qui accélère la digestion et donc l’élimination des déchets du corps. Le café vert est particulièrement bon pour le foie. Il participe à son nettoyage, en évacuant les substances toxiques (tabac, pollution…) mais aussi les surplus de graisse et de sucre. Le café vert, couplé à une alimentation saine, préviendrait des maladies du foie, telles que la cirrhose ou la stéatose hépatique (qui provoque le diabète). Consommer en cures détox, les infusions de café vert permettent de nettoyer ton organisme de l’intérieur.
Consommer du café vert combattrait l’hypertension…
Une étude japonaise ainsi qu’une française ont montré que le café vert pouvait être bénéfique en cas d’hypertension légère grâce à sa teneur en acide chlorogénique, encore lui ! Le café vert ferait baisser la pression artérielle.
Le café vert contient moins de caféine qu’un café noir. il éviterait les pics de pression artérielle, provoquées par le café torréfié.
Cependant, n’oublie pas de demander conseil à ton médecin avant de consommer régulièrement du café vert.
La toux, ça colle aux bronches pendant des semaines et ça te brûle et ça te crève !
Dès les premiers râles, file acheter un gros radis noir chez les Bio’, car tu ne veux pas de pesticides dans ton sirop n’est-ce pas ? !
Les bienfaits du radis noir sont innombrables.
Le radis noir, légume racine d’hiver, crucifère (famille des choux) à peau noire et à chair blanche, est riche en vitamines B et C, en potassium, en fibres et en sels minéraux.
Consomme-le cru pour détoxifier ton foie ou cuit en soupe pour maigrir. Prends-le en sirop pour calmer ta toux , pour remédier aux troubles digestifs ou lutter contre la fatigue.
On peut éplucher le noir une bande sur deux, style colonnes de Buren (Le Louvre, Paris)
1 gros radis noir long (pas rond) pour env. 100g de rondelles
Pour faire du sirop avec ton radis, il te faut :
à poids égal, donc 100g, du bon sucre complet Rapadura :
Crédit Photo sucre : Papilles et Pupilles
Une mandoline – ou un bon couteau, un saladier :
Un entonnoir et une bouteille avec un bouchon « limonade ».
Ne pas l’éplucher. Donc, brosse-le à l’eau chaude. Mandoline-le en fines rondelles. L’avantage des rondelles sur le râpé : Tu peux servir les rondelles égouttées ensuite, confites, comme condiment, avec des viandes blanches ou salades ou poissons, c’est délicieux. Rien ne se perd.
Dans le saladier, intercale une couche mince de rondelles saupoudrées de sucre (et cannelle en option), etc.
Cette année (oui je tousse), je vais ajouter un nuage de cannelleen poudre à chaque couche, ça peut pas faire de mal ! (J’ai déjà gouté en prenant la photo du bas, magique !)
Pose une assiette avec un poids pour presser les rondelles, le sucre fera sortir le jus. Oublie-les 24h à température ambiante. Tu verras un bon jus se former :
Prends 4 cuillerées de sirop pur dans la journée pendant quelques jours. En principe ta toux va s’estomper en 1 semaine… ben quoi ? T’es malade quand même*.
Passe le jus dans la bouteille. Garde-la au frigo. Bois-la !
Mets les rondelles essorées dans un bocal, aussi au frigo, à utiliser comme des cornichons. Tiens, je vais essayer de les mettre au vinaigre ! (à suivre…)
* Si tu as de la fière, consulte sans attendre, gare à la pneumonie! L’abus de radis noir provoque une légère diarrhée et une irritation de l’estomac.