Archives pour la catégorie Recettes toquées Saperlipopote© !

Fouillez, déroulez, lisez jusqu’au bout, expérimentez, cuisinez, détournez, amusez-vous, goûtez, commentez, Saperlipopote !…

MON BOUILLON KUB

Tablettes de bouillon
Utilisées par les soldats sous Napoléon.

 

« Prenez vingt livres de tranche de bœuf, dix livres d’un veau déjà fort, deux jeunes cocqs [sic], et telles autres volailles que l’on voudra, coupez le bœuf et le veau par tranches d’un demi-pouce d’épaisseur, et les rangez à sec dans une grande marmite ; entremêlez-y vos deux cocqs [sic], après les avoir dépecés par morceaux.Faites dissoudre deux livres de râpure de corne de cerf dans quatre pintes d’eau bouillante, jusqu’à ce qu’elle produise une dissolution limpide et très épaisse ; passez-la au travers d’un gros linge, et la versez dans votre marmite, que vous achèverez de remplir avec de l’eau commune.

Luttez-en le couvercle avec de la pâte de farine, et faites bouillir le tout lentement dix ou douze heures, séparez alors les os de la viande, hachez toute la chair, et la portez à la presse, pour en exprimer le jus.

Mélangez-le avec le bouillon de la marmite, et passez le tout au travers d’un tamis de crin, laissez refroidir le consommé, pour en enlever toute la graisse.

Remettez-le pour le faire cuire à feu doux, jusqu’à ce qu’il ait acquis assez de consistance pour le coaguler en gelée ferme et transparente : on aura soin, sur la fin, de le remuer souvent, afin qu’il ne brûle pas.

Versez-le sur une planche de chêne ou dans de très-grands plats, et lorsqu’il sera pris en consistance solide et très-ferme, vous le découperez par petits quarrés de la grandeur d’une carte, et vous achèverez de les faire durcir en les mettant à la chaleur d’un four, après qu’on en aura sorti le pain.

Il se conserve bon des années entières, sans jamais se corrompre, en le tenant en lieu sec. On en fait dissoudre une tablette dans une chopine d’eau bouillante, et on peut par ce moyen, se procurer toujours de la soupe grasse, lorsqu’on ne peut avoir de la viande fraîche. »

(Extrait de La cuisine de santé, de Lecointe, Paris : Briand, 1790)

Henriette Parienté, Geneviève de Ternant, La Fabuleuse histoire de la cuisine française, Paris : Éditions ODIL, 1981, p. 276

Chocolat, la Ganache

 

La ganache : muscle de la joue du cheval…

 

Mais non !!  Pas que.

100 gr de chocolat noir 75% Sao Tomé Bio
1 dl  de crème fraîche 35%  liquide acidulée, 1 cuiller à café de beurre, 1 pincée de sel.

FAIRE chauffer dans une casserole la crème, à feu doux  jusqu’à petite ébullition. Ajouter la pincée de sel, mélanger.
RETIRER la casserole du feu.
AJOUTER le chocolat et mélanger à la maryse (spatule en caoutchouc) pour le faire fondre. Ajouter la cuiller à café de beurre. Lisser la ganache toujours à la maryse.
LAISSER tiédir à la température ambiante.

VERSER sur ou sous le dessert choisi de suite, coupe glacée… et si la recette le veut, réfrigérer 15 minutes, pour le glaçage d’un gâteau par exemple.

J’en ai mis sous ma poire pochée à la cannelle :

Gourmand et simple, non ?

 

La ganache du Chef Simon (Blog Journal Le Monde) :

« Une ganache c’est simple… Crème bouillie, chocolat incorporé hors du feu pour une bonne émulsion et finition au beurre frais : Briser les carrés de chocolat et verser la crème fraîche brûlante dessus, fouetter avec le beurre … c’est prêt ! »

 Regarder :  La Vidéo de la ganache, par le Chef Simon

foie gras mi-cuit en ballotin

Pour 1 tranche comme ça par personne, il nous faut :

 

1 joli foie de canard cru frais entier 600-700g = 10 portions.

  • 1dl de banyuls, porto ou madère
  • 3 cuillers à soupe de confit d’airelles au vinaigre
  • ou de figues confites épicées au piment d’Espelette
  • Ici, pistaches vertes sans la peau
  • sel, poivre du moulin, piment d’Espelette, muscade.
  • film alimentaire plastique + alu – élastiques pour fermer le ballottin
  • Bouillon : 5 cuil. à soupe de gros sel ordinaire, 5 épices.
  • Pain d’épice, pommes granny smith bien vertes !

 

<-   Le foie dénervé tartiné d’airelles au vinaigre !!

On se lance ?

  1. déballer le foie et le faire dégorger à l’eau froide au moins 15 minutes dans l’évier
  2. préparer une grande casserole d’eau à bouillir avec 5 cuil. à soupe de gros sel et épices
  3. dans un saladier ample,  verser l’alcool, mettre les épices et sel pour les faire fondre
  4. détacher les lobes et dénerver
  5. passer les lobes en les badigeonnant bien dans le saladier
  6. tartiner le milieu des lobes avec les fruits confits (airelles ou figues, pistaches…)
  7. saler un peu encore
  8. emballer roulé très très serré dans 5 à 6 couches successives de  plastique puis 1 d’alu.
  9. bien fermer les bouts du bonbon avec ficelles ou élastiques bien serrés…
  10. glisser le ballotin dans l’eau frémissante, couper le feu, laisser 10 minutes
  11. préparer un évier d’eau glacée pour y mettre le foie cuit afin de bloquer la cuisson
  12. ne pas déballer, réfrigérer une nuit au moins, mieux 3 jours – congeler si pas pour tout de suite
 
Foies fabriqués pendant l’atelier du 16 décembre 2013

Il faut servir par personne :

1 tranche de foie gras de 1 cm, découpée avec une lame fine trempée dans l’eau bouillante à chaque fois, posée sur un fin rond  de pomme crue Granny Smith puis 1 rond de pain d’épices… et 3 grains de sel sur chaque. Avec un Coteau du Layon, vin blanc liquoreux de la Loire ou un Muscat de Soral (GE) fruité et peu moelleux.

 

 

 


Ateliers Culinaires Saperlipopote !

Brownie Régime

 

Konjac … Cocoa … Kakao… Konjac

http://img.anxa.com/dossiers/chocolat.jpg
Douceur d’un bain-marie…
Il me semble avoir vu passer le salon du chocolat… pas vous ?
Même si vous n’avez pas pu vous y rendre, alors à vos tabliers, place au chocolat dans la cuisine !
Cette recette est riche en vitamine A, B9 et en acides-gras poly-insaturés, pauvre en graisse et peu glycémiante.

300 calories par personne à peu près :

1 œuf / 90 cal
100g chocolat / 500 cal
20g noix / 250 cal
200g fromage blanc 0% / 150 cal
40g xylitol  / 100 cal
Total = 1200 cal pour 4
Aller, ce gâteau a l’air délicieux,
il ne reste plus qu’à prendre la plus petite part…

 

 

 

 

Ingrédients pour 4 personnes

– 100 g de chocolat noir à 75% de cacao au minimum (1 plaque, voir réf. ci-dessous)
– 2 c. à soupe de xylitol ou de fructose (édulcorants naturels peu glycémiants)

– 1 pincée de sel, un bâton de vanille dont on gratte l’intérieur

– 200gr fromage blanc  à 0%
– 1 œuf bio
– 1 pincée de konjac* pour épaissir (en magasin biologique, voir ci-dessous*)
– 20 g de cerneaux de noix écrasés grossièrement dans un sac fermé…

 

Préparation :
Temps de cuisson : Préchauffez le four à 180 °C.
Mélangez l’œuf, le xylitol, le sel, la vanille et le konjac jusqu’à l’obtention d’un mélange bien lisse.
Faites fondre le chocolat doucement au bain-marie.
Ajoutez-le au mélange initial, tendrement à la maryse (pelle en caoutchouc).
Puis incorporez le fromage blanc et les noix.
Répartissez la préparation sur une plaque à gâteaux sur un papier sulfurisé dont on relève les bords.

Faites cuire 10 minutes. Refroidir au frigo.

Idée déco : le saupoudrer de thé matcha vert sucré,

c’est très beau et très bon.

 

 

 

 

Bien choisir le CHOCOLAT, bon à CROQUER !

Je vous recommande chaudement les bons chocolats bios en plaques, on les trouve chez BioFrais –   www.biofrais.com :

1. Pâte de cacao crue non fermentée 100% Criollo du Pérou. Pas flatteur dans la bouche mais efficace en cuisine pour typer une sauce et pour tout ce qui contient du cacao. Par PJ Natura, F-83340 LE LUC,  www.speeduline.fr

2. le Dark 85% au sucre de bouleau, cacao criollo du Pérou aussi,  il a juste 15% de beurre de cacao en plus. Par PJ Natura, F-83340 LE LUC,  www.speeduline.fr  . Parfait pour votre carré quotidien.

3. le Sao Tomé & Principe 75%  bio de Kaoka, 25% de sucre de canne, moins pur mais délicieux. Pour votre plus grand plaisir. Par Kaoka, F-84130 Le Pontet

 

Description de cette image, également commentée ci-après * Le Konjac, késako ? 

En Chine, le bulbe est appelé moyu (« taro du diable » / 魔芋), et la gelée est appelée « konjac tofu » (魔芋豆腐 móyù dòufu) ou « konjac neige » (雪魔芋 xuě móyù).

File:Konnyaku.jpgPâte de Konjac

konnyaku (蒟蒻 japonais)
Utilisé depuis plus de 2000 ans au pays du Soleil Levant. Doté de nombreuses vertus et d’un atout majeur, celui de contrôler l’appétit, il a toujours autant de succès auprès des japonais. Le konjac a fait l’objet de nombreuses études scientifiques et l’intégrer à son alimentation serait bon pour la ligne. A condition toutefois de bien suivre quelques recommandations.

C’est un allié minceur.
Vous le trouverez sous forme de bloc, en vermicelles ou en poudre. Il se décline également en gélules, compléments alimentaires et infusion.

Avantages : avec seulement 3 calories pour 100g, le konjac caracole en tête des aliments pauvres en calories. En l’absorbant, vous vous rendrez vite compte de son effet coupe-faim. Et la liste des atouts de ce produit 100% naturel ne s’arrête pas là : il régularise le transit, participe à faire baisser le taux de mauvais cholestérol, réduit le passage du sucre dans le sang, ne présente aucun risque toxicologique, n’est pas allergisant…  Le konjac est 100% végétal, il convient donc aux végétariens. Il est même compatible avec une alimentation casher ou halal.

Inconvénients : il ne supprime l’envie ni de gras, ni de sucré, ni les compulsions alimentaires dues au stress. Normalement peu coûteux, il faut compter entre 12 et 15 euros les 100g de poudre de konjac .

Gélifiant industriel dans les bonbons :

  • E425(i) Gomme de konjac
  • E425(ii) Glucomannane de konjac

Un bonbon de plusieurs centimètres de large a été la cause de plusieurs morts par étouffement au Japon (17 entre 1995 et 2008). En raison de ce risque de suffocation, l’utilisation du E425 konjac dans les confiseries gélifiées a été interdite au sein de l’Union européenne en 2003.

Ateliers Culinaires Saperlipopote – extraits recherchés pour vous sur le net…

Rognons blancs de Bison

ROGNONS BLANCS OU « ANIMELLES »

Aux USA, les testicules de bison et buffle se mangent sous le nom d’« huitres des Montagnes Rocheuses » » (« Rocky Mountain Oysters »)

Une recette française d’animelles d’agneau est connue sous le nom de « friture d’agneau », cuisinés comme les ris de veau. Aussi « cervelle basse » « frivolité de la Villette », « frivolités de la Reine », « klaouis » halal.. mais les amourettes sont la moelle épinière.

 Dégorger les rognons blancs crus dans de l’eau froide pendant 2 heures

 Dans une casserole, couverts d’eau froide, porter à ébullition 5 minutes.

 Refroidir les rognons à l’eau froide et ôter la peau blanche.

 Mettre au frais minimum une heure ou une nuit au frigo en les pressant légèrement, dans une marinade de vinaigre à l’estragon, citron, oignon haché, persil, feuille de laurier et thym).

Juste avant de les déguster :

  Dans un petit poêlon, faire fondre les échalotes dans du beurre, mouiller avec du vin rouge, réduire en sirop. Salépoivrer.

  Lier la sauce avec du beurre manié (farine+beurre 50-50), rectifier.

Et une tombée de vinaigre balsamique crema.

 

 Détailler les rognons en escalopes de 2 cm d’épaisseur

 Les salépoivrer, les fariner et les passer à la poêle beurre noisette

 Rôtir les escalopes environ 3 minutes de chaque côté.

 

 Les disposer dans les assiettes de service chaudes sur la sauce au vin.

Quelques brins de ciboulette ciselés, des figues fraîches et un toast de pain d’épice et Hop !

 

Les abats forment 85% des parties comestibles de l’animal !

 

*Anagramme et pseudo de Boris Vian

 

 Ateliers Culinaires Saperlipopote 2013

Pâte à tresse pour salée à la crème…

C’est comme ça qu’on l’aime,

Foi de vaudoise !

On lui décerne un « Miam Campagne », Saperlipopote !

 

 

Pour faire une pâte levée, dite « pâte à tresse », il faut :

 Mesures pour une grosse tresse ou 2 gâteaux, soit 2 boules.

 

Etoiles Magie 500 grammes de farine – ou 300gr pour 1

Etoiles Magie 100 grammes de beurre à peine fondu – ou 125 gr pour 1

Etoiles Magie 3,5 dl. de lait tiède (30°) – ou 2 dl pour 1
Etoiles Magie 1/2 cube de levure fraîche (20g) – 15 gr pour 1
Etoiles Magie 1 cuillère à café de sel – /2 sel pour 1

Etoiles Magie1 oeuf entier
Etoiles Magie 3 cuillères à soupe de sucre roux (2 dans la pâte et 1 dessus), 1 sachet de sucre vanillé.

 

Action !

 

  • Mélangez la farine – faire une fontaine – avec les autres ingrédients dans un grand saladier. J’ai pris de la farine intégrale d’épeautre. Parfait, entre pain et brioche !

  • Pétrir  énergiquement durant 15 minutes, ça fait introduire de l’air dans la pâte. La pâte doit être lisse, élastique, brillante et se détacher de la terrine.

  • Laisser lever (pousser) à couvert sous un linge humide, durant 30 minutes et retravailler la pâte 5 à 10 minutes, puis laissez-la reposer encore 2 heures. Elle sera ainsi bien aérée. A ce moment, vous pouvez aussi la mettre au frigo sous son linge pour la cuire le lendemain. Elle va encore gonfler…

  • Lorsque la pâte est prête, partagez en 2 boules pour les grandes mesures, farinez et abaissez-les : Foncez directement au milieu d’un moule à tarte garni de papier sulfurisé et étirez avec les doigts.

  •  Faites des trous avec les « genoux » des doigts sans percer, pour créer des collines afin que la crème se mette dans les creux !!

  • Avant, on peut passer au pinceau les « trottoirs » (le bord du gâteau) au jaune d’œuf (dorer à l’œuf) pour un effet pro laqué brun… comme la tresse.

  • Garnir de 4 grosses cuillères à soupe de crème double chacune, puis de 2 cuillères à soupe de sucre de canne brun. Saler aussi un peu.

  • Hop, au four dans la partie basse, pour bien faire cuire la pâte dessous, durant 20 minutes à four moyen, disons 200° max. Baisser à 180° à la fin, surtout si vous avez un four à gaz.

  • On peut faire « La Salée » la veille au soir d’un brunch par exemple, alors la laisser sur une grille avec juste un linge sec dessus, à temp. ambiante.

 A vous de goûter !

Quand on commence on ne peut plus s’arrêter…

Tarte vaudoise « La salée à la crème »

Garniture :

200g de sucre semoule
50g de farine
5 dl de crème entière
30g de beurre en dés

Pâte :

300 gr de farine, 10 gr sucre + 1 sachet vanillé, sel, 120 gr beurre, 1 œuf

 

En fait, la salée est sucrée, sacrés vaudois !!

 

  1. Dans un cul de poule, 300 gr de farine, 10 gr de sucre + 1 sachet de sucre vanillé, une pincée de sel. Mélanger à sec
  2. Incorporer 100 gr de beurre, effriter.
  3. Ajouter 1 œuf entier
  4. faire une boule, la fariner. La laisser lever 15 min. sous film.
  5. Préchauffer le four à 220°
  6. Étaler la pâte sur une feuille de papier sulfurisé en farinant bien
  7. Foncer un moule à tarte, épais, faire des encoches avec les doigts…
  8. Piquer à la fourchette, pas trop
  9. Saupoudrer la pâte d’un mélange de 50 gr de farine et 200 gr de sucre à sec
  10. Verser la crème sur la pâte et ce sucre, étaler soigneusement à la fourchette
  11. Arranger les bords à la roulette
  12. Jeter des petits flocons de beurre par-ci par-là, re-sucrer dessus.
  13. Glisser au four 30 min – contrôler au bout de 15 min (sonnerie) faut-il de la crème ?
  14. Sortir du four, démouler sur une grille, laisser refroidir avant de couper.

 

Normalement, cette tarte se fait avec une pâte à tresse, soit une pâte levée un peu briochée.  C’est plus long à faire…

Déjà avec une pâte maison, c’est trop bon !

 

Doc : MardiSaperliSaléeCreme2.doc

 

  Ateliers Culinaires Saperlipopote ©  – 2013

Magret de canard séché cru

SaperlipopoteTes intérêts ?  

Le goût et le prix !

4 fois moins cher, surtout après les fêtes car ils ont tué plein de canards à foie gras. Il sera sans additifs… et si facile à faire.

 

Ici, il est coupé épais pour l’apéro. Sur une salade, il sera meilleur tranché fin comme du « papier à cigarette » !

 

– Achètes un magret de canard à foie gras sous vide, en janvier il y en a plein les rayons. (contrôler la DLC et la chaîne du froid). Quand il provient d’un canard normal non gavé, on l’appel filet et non magret.

Le sentir ! Il doit avoir un nez frais, de volaille et de sang. Le rincer, le parer (enlever le gras qui dépasse, jouissif !)… le rincer à nouveau à l’eau froide et le sécher.

– Choisir un tuppervoire à sa taille, lui faire un lit de gros sel, il aime bien.

Sur ma photo, c’est après sa sieste… et là, j’avais mis des épices avec le sel, faut pas car on doit le laver… gaspi.
 
Photo : mes 3 magrets !  Nature dans le sel (là j’ai essayé avec aussi un peu de sucre !!!)
 
 

– Le coucher dessus et bien le couvrir, en le tapotant pour le calmer et le plaquer.

– Une bonne « nuit » de 8 heures lui suffit et au réveil, une douche froide en frottant, pour bien enlever le sel.

– Il aura l’air très fatigué le lendemain matin, fripé, rabougri, amaigri mais pas de souci.

Tu vas le « rapicoler » comme on dit en Suisse, avec tes épices préférées : le must, le piment d’Espelette, poivres de tous poils, paprika fumé, coriandre en poudre, muscade… mais pas de sel, hein !

Mon magret, après rinçage du salage, avec les épices, avant la momification.

 

A ce point, il a juste sué, il faut encore qu’il se momifie dans ses draps… ou des bandelettes :

– Donc tu l’habilles pour l’hiver dans un drap propre, bien serré et ligoté (photo). Ne le remets pas dans un récipient étanche, il s’ennuierait à mourir et moisirait.

– Retour dans ton bac à légumes, il attendra bien au sec, au moins deux semaines, que tu aies quelques copains pour partager sa viande confite à souhait, avec un cru au verre type Cahors…

Le contrôler de temps en temps qu’il confise en séchant tout en restant moelleux.

Saperlipopote

Idée pour la fin de l’hiver :

Achète quelques poignées de doucette, mâche ou rampons. Fais-lui un matelas dans ton assiette. Avec de l’huile de noisette, des noix ou amandes, quelques sultamines  et du vinaigre balsamique, allonge quelques tranches fines de magret et tu auras un plat de princesse.

 Saperlipopote

Un bon moment « C’est moi qui l’ai fait » en perspective

quand tes convives te demanderont où tu l’as acheté !

Saperlipopote

Une assiette pour l’été, avec pastèque et concombre :

  Ateliers Culinaires Saperlipopote 2015 ©

 
 
 
 
 

 

CHOU FRISE : LE KALE

Le connais-tu ?

Il te plaît ??

 

« Il s’appelle KALE*, c’est ton nouveau petit ami… »

Mais non, pas Ken. Kale.

 * Le Kale est un chou frisé, non pommé, ancien, originaire d’Écosse « Tall green curled scotch kale »
 

Il est préférable de consommer le chou KALE cru car il conserve ainsi toutes ses propriétés nutritionnelles qui sont énormes !  (vitamine C, anti-oxydants, sulforaphanes anti-cancer… fibres, etc.). Si tu optes pour le cru, il te faudra « masser » le kale afin de le rendre tendre, souple… Voici une salade couleurs-saveurs :

 

La recette de Juliette , adaptée pour Saperlipopote :

En botte !« Lave le kale et place-le dans un saladier. Avec tes mains, masse-le à l’huile d’olive comme si tu massais le haut du dos de ton vrai petit ami. Si si, je t’assure, c’est ainsi qu’il faut s’y prendre ! Ses feuilles seront alors plus tendres et bien meilleures. »

 

Le kale fonctionne merveilleusement bien avec le citron aussi, paraît-il.

 

La courge butternut, rôtie puis refroidie, apporte du fondant à cette salade santé aux saveurs délicates.

À cela viennent s’ajouter des graines de sésame, de courge toastées, des noix croustillantes et un peu de ciboulette pour relever le tout.

 

 Au travail ! 

Salade-kale7.JPG

Pour 4 personnes, il te faut :

– 1 courge butternut

– 1 botte de kale

– 100 g. de cerneaux de noix bio

– 1 poignée de graines de sésame et de courge toastées

– 1 botte de ciboulette

– 1 citron (zeste + jus)

– Huile d’olive, sel  et  poivre du moulin

 

 

 

  1.  Préchauffe  ton four à 210° C., th. 7.
  2.  Épluche la courge butternut et détaille-la en dés, place-les dans un plat à gratin.  Verse de l’huile d’olive dessus, sel-poivre et enfourne, couvert de papier cuisson  à 210° C.  15 minutes. Puis laisse refroidir.
  3.  La sauce : mélange le jus du citron et quelques zestes avec 5 c. à s. d’huile d’olive. Sel poivre.
  4.  Lave le kale et coupe les feuilles en morceaux, elles seront ainsi plus faciles à mastiquer, hop, dans un grand saladier.
  5.  Verse la sauce au citron sur le kale et masse-le comme décrit ci-haut, pendant 2-3 minutes pour le rendre plus tendre. Laisse-le se « fatiguer » pendant 15-20 minutes.
  6.  Torréfie les noix, le sésame et les graines de courge dans une poêle sous contrôle permanent, à feu vif pendant 3-4 minutes en les retournant régulièrement. Laisse refroidir.
  7.  Verse les dés de courge sur le kale. Ajoute les noix, les graines de sésame, de courge, cisèle la ciboulette dessus et brasse la salade ! Goûte et rectifie (sel-poivre, év. citron-huile d’olive)
  8.  Répartis la salade dans des bols individuels transparents et mets au bord de chacun, une tranche de pain aux graines de courge (frotté à l’ail en option) – tiède et toasté lui aussi…

Déguster de suite !

J’espère avoir éveillé ta curiosité si le kale t’était encore inconnu. Une vraie coqueluche… KaleKeluche ! … Même O’bama en mange, alors !  Sache quoi qu’il en soit que tu risques fort d’en trouver très bientôt sur les étals de ton marché !  Je vais en parler avec Muriel à son Marché de la Plaine du Loup à Lully !

Novembre 28, 2013 : ça y est, Muriel en a la vente… j’y cours.  à suivre.

http://thekaleproject.com/

 

 

 

La Carbonade du Trappiste

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Il y a plein d’ingrédients mais tu verras, ils sont souvent déjà dans ta cuisine !!

Pour 6 personnes, il ne t’en restera pas…

  1. 1 kilo de bourguignon de bœuf, détaillés en cubes d’une grosse bouchée ... ou 8 cuisses de canard, ou 8 cuisses de lapin en 2 morceaux !
  2. 2 litres de bière brune forte (Guiness, Pelforth, Chimay)
  3. 1 dl de vinaigre de cidre
  4. 2 cuil. à soupe de moutarde
  5. 4 ou 5 carottes
  6. 200 gr de lard fumé
  7. 1 céleri branche
  8. 1 poireau
  9. 2 oignons rouges
  10. 2 feuilles de laurier
  11. 3 feuilles de citronnier (oui, des fois on en a avec les citrons bio, c’est savoureux)
  12. 1/2 citron bio avec la peau
  13. 1 cuiller à café de graines de coriandre, de poivre rose, de poivre de Tasmanie
  14. 1 capsule de cardamome écrasée
  15. 2 clous de girofle
  16. Sel, muscade (il faudra goûter à la fin)
  17. 1 bloc de pain d’épice

 

Pour la finition et le service :

  • 2 cuillers à soupe de beurre
  • 2 cuillers à soupe de farine (de pois chiche, c’est bon au goût et pour la santé)
  • le reste de bière…
  • un peu de crème fraîche épaisse…
  • 18 Roseval (pommes de terre à chair ferme à peau rose – photo)
  • 1 bouquet de persil plat
  • 1 tranche de pain d’épices toastée par personne

Aller, tu t’y mets :

Si tu as eu l’idée de faire cette recette la veille, TU FAIS MARINER le tout !!

 

  1. Dans une marmite à vapeur, mets les 16 premiers éléments.

  2. Le liquide doit couvrir la viande. Dépose dessus 4 tranches de pain d’épices tartinées de moutarde…

    Photo –  cuisson longue en cocote en fonte : 3h !
  3. Démarre à froid.

  4. Compte une heure au moins à partir du « chuchotement », à feu minimum, hein.

  5. Prélève la viande à l’écumoire, réserve au chaud.

  6. Enlève les feuilles de citronnier et laurier ! Mixe le jus/sauce.

  7. Prépare une béchamel légère :  Fais mousser 6-7 minutes 2 cuillers de farine dans 2 cuillers de beurre.

  8. Mouille avec le jus (5.), fouette. Fais cuire jusqu’à ce que ta spatule soit nappée. Rallonge avec un peu de bière pour corser.

  9. Tu peux laisser comme ça, ceci dit, avec une ou deux cuillers de crème, c’est plus meilleur… mais la sauce devient plus claire.

Goûte, sale, poivre, en un mot : rectifie !

 

 

– Dans ta cocote minute, avant de la laver, fais cuire 18 pommes de terre  Roseval  dans leur peau, à la vapeur (3 par personne, s’il en reste => salade) – les sortir de suite pour qu’elles n’éclatent pas… Sers-les séparément.

 

FINITIONS :

Dans le plat de service, parsème de peluches de persil italien la CARBONNADE que tu auras pris soin de réconcilier avec sa sauce, sur le feu !    Je fais la sauce à part pour éviter que les morceaux de viande ne partent en miettes !!

Propose à tes convives quelques tranches de pain d’épice toastées avec ce plat du nord.

 

« Et avec ça ?  On boit une bonne bière brune, naturellement. »

 …avec modération, oki ?